L’impartial – La liberté de la presse, « carburant » de la démocratie – Par Yao Noël

La 31e journée mondiale de la liberté de la presse a eu lieu le vendredi 3 mai 2024. Par essence et par excellence, cette journée décisive pour les droits et libertés, notamment ceux de la presse, et des hommes et femmes de médias, de par le monde, est censée, pour ses initiateurs en l’espèce l’UNESCO, « mettre en lumière le rôle significatif joué par la presse, le journalisme, l’accès et la diffusion de l’information, pour assurer un avenir durable qui respecte les droits des individus, leur diversité de voix et l’égalité des genres ».

On ne le dira donc jamais assez, la presse tient une place essentielle dans une démocratie ou en quête de démocratie, de « respiration » et d’épanouissement, de libération politique, d’État de droit et de bonne et saine gouvernance républicaine. En un mot comme en cent, la presse est le « carburant » qui impulse, propulse le moteur ou engin démocratique. Sans elle, la démocratie n’est pas… Et, en sens inverse, sans la démocratie, la presse, la vraie, la crédible parce que critique n’est point utile et constructive.

La presse est le nerf de toute vie politique, moderne, démocratique, ouverte, transparente etc. Voilà pourquoi la presse doit être libre. Elle contribue à animer et à bâtir une société démocratique, plurielle et pluraliste. Afin d’y arriver proprement, sainement et solidement , la presse, ce « carburant » de la vie et de la société démocratique, se doit d’être aux normes professionnelles, déontologiques c’est-à-dire « clean » (propre), pas frelatée ou nocive, mais plutôt irréprochable dans la vérité et le respect de l’homme, de sa vie privée, de ses droits et libertés.

Le 3 mai, les organisations professionnelles de presse comme l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) ont certes réitéré leur appel et message pour la liberté de la presse, la sécurité des journalistes mais aussi exigé l’animation d’un journalisme professionnel, éthique et déontologique, de qualité et de référence. C’est de cette manière et de cette manière seulement que la presse aidera à asseoir, ancrer et renforcer la société démocratique et l’Etat de droit. Et ceux-ci seront les seuls vecteurs de la vraie et positive promotion de celle-là.

 

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