L’impartial – Violences, Démocratie et État de Droit – Par Yao Noël

La tentative d’assassinat de Donald Trump, le dimanche 14 juillet 2024, par un jeune homme de 20 ans en Pennsylvanie (USA), a mis le monde entier dans un profond émoi.  Cet acte lâche, abject et intolérable envers l’ancien président américain et actuel candidat à la Maison Blanche, n’a rien à voir avec les sentiments et ressentiments à son endroit. C’est au regard et par rapport aux principes démocratiques et républicains dans tout État de droit.

Au nom de la diversité et de la divergence d’opinions, on ne tue pas, on n’assassine pas, on n’injurie pas son contradicteur, adversaire ou opposant politique ou tout autre encore. Il s’agit ici plutôt d’un débat sain, fécond et riche d’idées, de projets politiques, de programmes économiques, sociaux et culturels, etc. Celui qui tue, tente de tuer, injurie et insulte un adversaire tout simplement parce qu’il a des idées, approches et programmes différents, est, dans le meilleur des cas, un intolérant et un  « simple d’esprit » dans le pire.

Pas plus aux Etats Unis, pays des Joe Biden, Barak Obama, John Fitzgerald Kennedy, Martin Luther King, Donald Trump, etc. qu’ailleurs dans le monde et en Afrique, ne peuvent être acceptés, validés ou encouragés des assassinats ou meurtres de dirigeants ou d’adversaires politiques. Comme n’a cessé de nous l’enseigner et vivement recommander, tout au long de sa vie et de sa riche carrière politique, le Président Félix Houphouët-Boigny, « le dialogue est (et demeure ) l’arme des forts et non des faibles ».

 

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