Après une réunion au Nigeria, les chefs d’État de la Cédéao ont lancé un ultimatum aux putschistes ont décidé de sanctions financières. Mahamat Idriss Déby est à Niamey pour une médiation. Le chef de l’État tchadien, Mahamat Idriss Déby est arrivé ce dimanche 30 juillet à Niamey pour une médiation après avoir rencontré le président nigérian Bola Tinubu, également président en exercice de la Cédéao. Quatre jours après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum, l’organisation ouest-africaine s’est rassemblée à huis clos à Abuja.
À l’issue de cette réunion, les chefs d’État ont annoncé un ultimatum d’une semaine pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, rapporte notre correspondant à Abuja, Moïse Gomis. Ils n’excluent pas le « recours à la force » si nécessaire. En attendant, des sanctions ont été décidées avec effet immédiat : fermeture des frontières puis des vols en direction du Niger, plus de transactions commerciales avec le Niger, plus de transactions énergétiques avec le Niger, gel des avoirs bancaires. Une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao doit se tenir en urgence.
Le président Mohamed Bazoum est considéré par ses pairs comme le seul président légitime et reconnu par la Cédéao, qui condamne en des termes très forts le coup d’État du 26 juillet. Seuls ses actes et ceux de ses représentants sont reconnus par l’organisation ouest-africaine. La Cédéao exige la libération et la restauration du pouvoir du chef de l’État, qu’elle considère d’ailleurs comme un otage, tout comme sa famille et les membres du gouvernement du Niger.
Les chefs d’État de l’organisation régionale ont indiqué qu’ils tiendraient pour responsable la junte, si par malheur quelque chose arrivait à Mohamed Bazoum.
Le sommet extraordinaire de la CEDEAO a pris les décisions fermes :
- – Bazoum est le président légitime et élu reconnu par la CEDEAO. Seuls les actes de BAZOUM et ses représentants sont reconnus par la CEDEAO
– La CEDEDAO Condamne du coup d’Etat dans les termes les plus forts
– la CEDEAO exige la Libération et restauration du chef d’Etat du Niger
– rejet d’une aide éventuelle la démission de Mohamed Bazoum
– Pour la CEDEAO, Mohamed Bazoum est un otage ainsi que sa famille
– Ultimatum d’une semaine pour que l’ordre constitution soit rétablie. Usage de la force possible si dans une semaine, il n’y a pas de résultat.
Les chefs d’Etat majors des armées de la CEDEAO vont se réunir en urgence.
– Condamnation des soutiens
– Envoi d’un émissaire de la CEDEAO
– Effets immédiats fermeture des frontières, plus de vols en direction du Niger, plus de transactions commerciales avec le Niger
– plus de transactions énergétiques
– gels des avoirs bancaires
– suspension du NIGER de la banque de développement ouest africaine
– interdiction de voyages dans la CEDEAO des militaires et de toute personne supportant ce coup d’Etat
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