Etats-Unis / Guerre en Ukraine-  Donald Trump désapprouve l’aide américaine à l’Ukraine et redoute une 3e guerre mondiale

L’ancien président des États-Unis Donald Trump a marqué sa différence sur la guerre en Ukraine, samedi soir, lors de la conférence annuelle des conservateurs américains du CPAC, affirmant qu’il était « le seul candidat » à l’élection présidentielle de 2024 en capacité de « faire cette promesse » :

empêcher « la troisième guerre mondiale ». À l’approche de l’élection présidentielle de 2024, Donald Trump a averti, samedi 4 mars, qu’il était le seul candidat capable de sauver les États-Unis des démocrates « bellicistes » ainsi que des « fanatiques et imbéciles » du parti républicain, lors de la grand-messe annuelle des conservateurs américains réunis près de Washington.

Lire aussi : Présidence de la Banque Mondiale – Le candidat américain Ajay Banga en tournée d’écoute à Abidjan et Nairobi

Invoquant une nation à genou, l’ex-président des États-Unis a déclaré que les Américains se trouvaient au cœur d’ « une lutte épique pour sauver notre pays des personnes qui le détestent », au dernier jour du CPAC, une grande convention politique organisée cette semaine en banlieue de Washington. Donald Trump, qui a officialisé sa candidature en novembre en vue de l’élection présidentielle l’an prochain, s’est exprimé pendant près d’une heure quarante, n’épargnant personne, y compris son propre camp. « Nous avions un parti républicain dirigé par des monstres, des néo-conservateurs, des mondialistes, des partisans fanatiques de l’ouverture des frontières et des imbéciles », a-t-il estimé, citant nommément plusieurs sommités du parti.

Les électeurs américains, a déclaré Trump, sont fatigués des « dynasties politiques enracinées dans les deux partis [républicain et démocrate, NDLR], des intérêts particuliers pourris, des politiciens amoureux de la Chine » et des partisans de « guerres étrangères sans fin. ».« Nous allons avoir une troisième guerre mondiale si quelque chose ne se passe pas rapidement », a-t-il averti après avoir ouvertement désapprouvé l’aide américaine à l’Ukraine. « Je suis le seul candidat qui peut faire cette promesse : j’empêcherai la troisième guerre mondiale », a assuré l’ex-président, défait par le démocrate Joe Biden en 2020.

Lire aussi : Bénin / Le Rwandais Pascal Nyamulinda nommé DG de l’ANIP – Patrice Talon fait triompher la compétence et la coopération sud-sud

Un événement avalé par le mouvement MAGA

 Le CPAC était jusqu’à récemment le principal rassemblement des chefs de file conservateurs aux États-Unis, mais il a été entièrement avalé par le mouvement d’extrême droite de Donald Trump, « Make America Great Again », les experts qualifiant désormais l’événement de « MAGApalooza », en référence au célèbre festival de musique de Chicago, « Lollapalooza ».

« Nous allons finir ce que nous avons commencé », a déclaré Donald Trump à la foule, qui en réponse a chanté « Quatre ans de plus, quatre ans de plus ! ».L’édition du CPAC 2023 a été marquée par les nombreuses prises de parole de Trumpistes parmi les plus engagés du pays, même si de nombreux candidats potentiels pour 2024 et dirigeants républicains ont séché la convention.

Si la pertinence de ce rassemblement ne fait pas l’unanimité au sein des conservateurs, au point que certaines interventions ont été presque désertées, les rangs de la salle se sont bien remplis lors de la prise de parole de Donald Trump. Pour l’essentiel, l’ex-président a répété la même litanie de théories conspirationnistes sur les fraudes électorales et la justice américaine, acquise selon lui à la « gauche radicale », qu’il dépoussière à chaque apparition publique.

Nikki Haley chahutée à plusieurs reprises

À la CPAC, chapeaux, drapeaux, tasses et autres articles étaient proposés à la vente. Des goodies presque tous exclusivement destinés aux fidèles de Trump. Avant la prise de parole de l’ancien président, nombre d’orateurs se sont succédé sur scène pour vanter leurs principes chrétiens et égrener, au fil de leurs discours, théories complotistes et rhétoriques anti-transgenres. 

Lire aussi : Côte d’Ivoire / Commercialisation du lait infantile dans les pharmacies – La Fédération des consommateurs exprime ses inquiétudes

Le gouverneur républicain de Floride, Ron De Santis, et l’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, n’ont pas participé à l’événement, s’épargnant ainsi d’être hués par les fans de l’ancien président. Mais la foule a chahuté à plusieurs reprises sa seule rivale républicaine déclarée dans la course à la Maison Blanche, Nikki Haley, pendant et après son apparition vendredi à la convention.

Avant de monter sur scène, Donald Trump a déclaré avoir remporté le sondage d’opinion de la convention auprès des dirigeants républicains, avec 62 % des voix. Loin devant son rival Ron De Santis, qui n’a récolté que 20 % des suffrages. « En 2016, j’ai déclaré : je suis votre voix. Aujourd’hui, j’ajoute : je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Et pour ceux qui ont été lésés et trahis : je suis votre rétribution », a-t-il lancé devant une salle comble.

AFP 

NB : La titraille est de « Le Monde Actuel » 

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié