Projet de cohésion sociale à Korhogo / Patrick Achi : « Ce projet est particulier, concret, réel et touche 3200 villages »

Un projet majeur. C’est celui lancé par le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, à Korhogo (Région du Poro). Selon Achi, le Projet de Cohésion Sociale des régions nord du Golfe de Guinée (COSO), « est particulier, concret, réel et touche 3200 villages ». Mieux, c’est un projet qui vise à améliorer, renforcer les conditions et le cadre de vie des populations vivant dans les zones frontalières du nord de la Côte d’Ivoire.

Pour le Premier Ministre, le COSO est un nouveau projet structurant qui contribue à agir pour un développement local durable. Il consiste à identifier, préparer et réaliser les projets, en y associant les populations pour savoir et satisfaire leurs besoins. Le coût global pour la Côte d’Ivoire est estimé à plus de 87 milliards de FCFA.

 

Cette enveloppe servira à financer, entre autres, les investissements dans la résilience et l’inclusion des communautés (65,9 milliards de FCFA) ; le renforcement des capacités pour des communautés inclusives et résilientes (8,8 milliards de FCFA) ; et la plateforme de coordination au niveau sous-régional et le dialogue (4,4 milliards de FCFA), etc.

Le projet COSO, plateforme de collaboration régionale et de dialogue, va profiter à 810 000 personnes issues des villages et groupes de villages, des femmes et des jeunes des régions cibles, notamment : Bafing, Bagoué, Béré, Bounkani, Folon, Gontougo, Kabadougou, Poro, Tchologo et Worodougou.

 

Le COSO, placé sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministre, est exécuté par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, en partenariat avec les Conseils Régionaux et les Communes. Sa durée est de cinq (5) ans. Faut-il le préciser, le COSO, projet d’un montant global de 450 millions de dollars, est une initiative conjointe de la Banque mondiale, impliquant quatre (4) pays de l’Afrique de l’ouest que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin.

 

Le COSO a pour missions, l’amélioration de la collaboration régionale et la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières dans les régions cibles des pays du Golfe de Guinée. Surtout que ces régions sont exposées aux conflits et aux risques climatiques. Tout en s’inscrivant dans une approche de Développement Conduit par les Communautés (DCC), le COSO se veut une réponse holistique régionale pour adresser les questions de fragilité, de conflit et de violence dans le nord des pays ciblés. Il contribuera à renforcer la résilience socio-économique des populations.

 

(Source : Primature ivoirienne)

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié