Can 2021 / Arbitrage, outrages et défis
 
Le mercredi 12 Janvier 2022, le Mali affronte la Tunisie dans un match du groupe F de la CAN 2021 au Cameroun.
L’arbitre Zambien Janny SIKAZWE après de nombreuses frasques dans le déroulement  du jeu, met un terme à la rencontre dès  la 85e. Les véhémentes protestations tunisiennes escortées par les regards médusés des spectateurs  et de tous, n’y  feront rien. Janny Sikazwe affirme avoir subi un ‘‘coup de chaud’’ et qu’il  aurait pu finir dans un cercueil s’il  continuait  de laisser courir le match. Il venait ainsi d’ouvrir  les vannes à la tempête  de sabotage jamais orchestrée par des « hommes anciennement  en noirs ». Désormais en bigarrés. Sur l’ensemble des stades où  se déroule la compétition,  ces derniers se délectent de leur pouvoir.
Faux penalties, refus de buts valables, hors-jeux imaginaires, penalties valables refusés, cartons fantaisistes. Comme des esthéticiens  d’un genre nouveau, ils façonnent les visages des matches et font les présages. 
Les arbitres assurent le spectacle  en tuant le jeu. Leurs prestations deviennent un enjeu pour la Confédération Africaine de Football (CAF ) qui essaie maladroitement de couvrir ses ‘‘protégés’’. La CAN 2021 met au jour les immenses progrès des supposés « petits  pays » du football africain.  Le nivellement  vers le haut des valeurs est une bonne perspective pour les confrontations futures. De nombreux investissements sont faits par ces pays. Infrastructures,  formation, et professionnalisation. Laisser régner le libre-arbitre ou les arbitres libres d’agir sur les terrains revient à réduire à néant des sacrifices financiers énormes. De plus cela brise l’espoir  d’aspirer à des compétitions égalitaires pour tous.
L’image de la Coupe d’Afrique des nations doit passer en priorité par la qualité de l’arbitrage.  C’est un levier pour eux-mêmes pour massivement prendre pied dans les compétitions internationales telles que les jeux olympiques  ou la coupe du monde. Il est impérieux de mener la concurrence  aux arbitres des autres continents.  La CAF ne doit pas perpétuer  l’erreur  de laisser prospérer les fautes arbitrales  et arbitraires.
Arthur Zébé

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