La génération Djougbô au pouvoir à Akoupé-zeudji, a fait un droit de réponse pour préciser qu’il n’y a pas de crise à la chefferie parce qu’il y a un nouveau chef, M. Agbé K. Jean-Jacques, en remplacement de l’ex-chef, Seka Agba Jean, depuis le 16 janvier 2016. Contrairement à l’article paru dans Notre Voie n°6928, du mardi 16 août 2022, avec pour appel de titre « Crise de la chefferie d’Akoupé-Zeudji ».
Pour les Djougbô, « Il n’y a plus de crise de la chefferie à Akoupé-zeudji, village de la Sous-préfecture d’Anyama ». Selon eux Seka Agba Jean, le chef révoqué coutumièrement mais toujours détenteur de l’Arrêté préfectoral a encaissé, à hauteur de 314 millions FCFA , une bonne partie des fonds générés par les cotisations des propriétaires terriens des 940 hectares de la nouvelle zone industrielle PK 24. « Fonds qu’il a, encore une fois, dilapidés. Par conséquent, il a été traduit en justice pour abus de confiance portant sur la somme de 314 millions FCFA. Au bout de cinq années de processus judiciaires, la condamnation de ce dernier a été confirmée en Cassation le 25 novembre 2021 (« décision de rejet n°119.Pe/21 » du « pourvoir formé par Seka Agba Jean et autres contre l’Arrêt n°218 en date du 11 mars 2020 de la Cour d’Appel d’Abidjan» ». Finalement et en conséquence de ce qui précède, le Préfet du Département d’Abidjan, par l’Arrêté n°006 du 04 février 2022, a rapporté l’arrêté de Seka Agba Jean et mis légalement fin à ses fonctions.
Afin de donner la légalité à Agbé K. Jean-Jacques, le nouveau chef, le Préfet d’Abidjan, Goun Germain, a fixé la première date de la consultation populaire au 09 mars 2022. Reportée à la veille à cause des menaces de mort, elle s’est tenue le 11 juillet 2022 mais sabotée. « Nonobstant tout cela et après que le Préfet d’Abidjan, Goun Germain ait pris le temps de réécouter attentivement pour la quatrième fois les deux parties, il a fixé la troisième date de la consultation populaire pour, le 23 août 2022 (Ndlr: demain) », ont conclu les Djougbô.
Selon les us et coutumes, le chef ne doit pas garder et gérer les fonds du village. En conséquence, tous les chefs qui l’ont fait maladroitement ont été demis. Ainsi le détournement des fonds de l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire et la gestion opaque des premiers fonds générés par la vente des premières terres du village par Seka Agba Jean, ont amené les chefs de génération, les vrais détenteurs du pouvoir, à le suspendre de ses fonctions, le 22 novembre 2014 puis à le démettre, le 27 décembre de la même année. Une transition a été assurée par M. Awo Abonga pendant 14 mois.
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