L’interdiction d’accès à la zone sous douane depuis 2 ans, l’insuffisance des salaires, le besoin de formation, d’assurance maladie et de déclaration à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), etc. Ce sont les griefs du Syndicat des marins pêcheurs de Côte d’Ivoire (Symapeci) que le secrétaire général, Jean De Dieu Dakoury, a exposés face à la presse, le mardi 11 octobre 2022, à Cocody Les deux Plateaux, lors d’une conférence.
« Nous leur demandons de comprendre le cri de cœur du syndicat et de celui des marin dans l’ensemble et des marins pêcheurs en particulier. S’il n’y a pas de régularisation, si le Premier ministre et le président de la République au sommet de l’Etat ne s’impliquent pas, ainsi que les partenaires sociaux pour mettre en place un plan de travail commun et participatif sur pied, je crois que d’ici quelque temps, le fleuron de la pêche, les marins pêcheurs vont grogner », a prévenu le capitaine Jean De Dieu Dakoury.
Il dit ne pas comprendre pourquoi c’est le Code Isps (Normes de sécurités internationales) qui est utilisé, entre autres, pour justifier l’interdiction d’accès à la zone sous douane. « Or nous sommes formés pour travailler en zone portuaire. Or ce code ne comporte aucune disposition dans ce sens. Le marin doit aller en zone sous douane pour avoir du travail », a-t-il expliqué en présence du premier commissaire aux compte du syndicat Aimé Stéphane Glé, avant de proposer la mise en place d’une plateforme de discussion avec les autorités portuaires notamment la direction générale des affaires maritimes et portuaire (Dgmap).
Le capitaine Dakoury estime que les salaires ne seraient pas en conformité avec les dispositions (Chapitre 8) de l’Organisation internationale du travail (Oit). Or l’Oit, a-t-il dit, définit un salaire garanti de base pour les marins pêcheurs, fixé à 648 dollars. Malheureusement, les marins qui travaillent sur les navires sous accord de pêche, selon le syndicaliste, sont payés largement en dessous de ce montant, soit 89.000 Fcfa ou 100.000 Fcfa. « L’Union européenne a fait une transmission de ces données à l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2008, mais nous ne voyons pas cela s’appliquer », a-t-il déploré.
La formation continue et initiale des marins pêcheurs fait aussi partie des griefs des marins pêcheurs. « Que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse former des officiers. Le code maritime est clair en son article 69. Sur les navires chinois ivoirisés, 100% de l’Etat-major de ces navires doit être ivoirien. En somme, le capitaine, le régisseur et le maître de pêche doivent être ivoiriens. On ne voit pas cela s’appliquer. Les Ivoiriens qui y travaillent sont en nombre réduits. Nous ne comprenons pas ce phénomène ! 80% des marins pêcheurs ne sont pas déclarés à la Cnps. Et nos 8000 membres n’ont pas d’assurance maladie pour eux et leur famille. Nous sommes prêts à recevoir des équipes de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) pour nous faire enrôler », a-t-il exhorté.
L’interdiction d’accès à la zone sous douane depuis 2 ans, l’insuffisance des salaires, le besoin de formation, d’assurance maladie et de déclaration à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), etc. Ce sont les griefs du Syndicat des marins pêcheurs de Côte d’Ivoire (Symapeci) que le secrétaire général, Jean De Dieu Dakoury, a exposés face à la presse, le mardi 11 octobre 2022, à Cocody Les deux Plateaux, lors d’une conférence.
« Nous leur demandons de comprendre le cri de cœur du syndicat et de celui des marin dans l’ensemble et des marins pêcheurs en particulier. S’il n’y a pas de régularisation, si le Premier ministre et le président de la République au sommet de l’Etat ne s’impliquent pas, ainsi que les partenaires sociaux pour mettre en place un plan de travail commun et participatif sur pied, je crois que d’ici quelque temps, le fleuron de la pêche, les marins pêcheurs vont grogner », a prévenu le capitaine Jean De Dieu Dakoury.
Il dit ne pas comprendre pourquoi c’est le Code Isps (Normes de sécurités internationales) qui est utilisé, entre autres, pour justifier l’interdiction d’accès à la zone sous douane. « Or nous sommes formés pour travailler en zone portuaire. Or ce code ne comporte aucune disposition dans ce sens. Le marin doit aller en zone sous douane pour avoir du travail », a-t-il expliqué en présence du premier commissaire aux compte du syndicat Aimé Stéphane Glé, avant de proposer la mise en place d’une plateforme de discussion avec les autorités portuaires notamment la direction générale des affaires maritimes et portuaire (Dgmap).
Le capitaine Dakoury estime que les salaires ne seraient pas en conformité avec les dispositions (Chapitre 8) de l’Organisation internationale du travail (Oit). Or l’Oit, a-t-il dit, définit un salaire garanti de base pour les marins pêcheurs, fixé à 648 dollars. Malheureusement, les marins qui travaillent sur les navires sous accord de pêche, selon le syndicaliste, sont payés largement en dessous de ce montant, soit 89.000 Fcfa ou 100.000 Fcfa. « L’Union européenne a fait une transmission de ces données à l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2008, mais nous ne voyons pas cela s’appliquer », a-t-il déploré.
La formation continue et initiale des marins pêcheurs fait aussi partie des griefs des marins pêcheurs. « Que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse former des officiers. Le code maritime est clair en son article 69. Sur les navires chinois ivoirisés, 100% de l’Etat-major de ces navires doit être ivoirien. En somme, le capitaine, le régisseur et le maître de pêche doivent être ivoiriens. On ne voit pas cela s’appliquer. Les Ivoiriens qui y travaillent sont en nombre réduits. Nous ne comprenons pas ce phénomène ! 80% des marins pêcheurs ne sont pas déclarés à la Cnps. Et nos 8000 membres n’ont pas d’assurance maladie pour eux et leur famille. Nous sommes prêts à recevoir des équipes de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) pour nous faire enrôler », a-t-il exhorté.
Laissez une réponse