Après son président, Henri Konan Bédié, c’est l’un des vice-présidents les plus en vue, le général à la retraite Gaston Ouassénan Koné, que le parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) perd. La formation politique fondée en 1946 par
feu Félix Houphouët-Boigny est en ce moment durement et fortement éprouvé. Après le décès de son inamovible président Henri Konan Bédié dans la nuit du mardi 1er août dernier des suites d’un brusque malaise, c’est au tour de son vice-président, le gêneral Gaston Ouassénan Koné, de rendre l’âme. En effet, ce dernier a tiré sa révérence à l’âge de 84 ans, à Abidjan, une semaine après le Sphinx de Daoukro, précisément dans la nuit du mardi à mercredi dernies.
Pour rappel, le lendemain de l’annonce du rappel à Dieu d’Aimé Henri Konan Bédié, Gaston Ouassénan Koné s’est rendu, en compagnie d’un autre frère d’arme, en l’occurrence Émile Constantin Bombet, au domicile des Bédié sis à Abidjan-Cocody les Ambassades, pour présenter leurs sincères condoléances à la veuve de l’ancien président du parlement ivoirien, Henriette Bédié. Ce fut la dernière apparition publique du général Ouassénan Koné.
Il est important de souligner que toute sa vie active, le général de gendarmerie a été un digne serviteur de l’Etat.
Natif de Katiola, Gaston Ouassénan Koné a été ministre dans plusieurs gouvernements, mais aussi député de la circonscription électorale de Katiola où il est né le 24 avril 1939, ainsi que président du groupe parlementaire PDCI. Ouassénan Koné a aussi flirté avec la littérature en écrivant des ouvrages. Notamment le roman « Aller-retour ».
Marcellin Boguy
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