Les militaires ivoiriens ayant bénéficié du programme de départ volontaire à la retraite et qui avaient reçu chacun la somme de 15 millions fcfa, au titre de la prime de départ volontaire, sont toujours dans l’attente du règlement définitif de la question de leur pension de retraite bloquée depuis plus de quatre années.
Selon les responsables de leur collectif que nous avons rencontrés récemment, cette attente s’avère pénible pour les ex-militaires et leurs familles. « Nous avons enregistré des décès parmi nous. Il y a aussi plusieurs grands malades. Nous n’avons plus rien pour nous occuper de nos familles. Nous lançons donc un SOS au chef de l’Etat Alassane Ouattara afin qu’il nous aide comme un père aide ses enfants », précise l’un des responsables.
Avant de nous communiquer la liste des ex-militaires décédés et celle de ceux actuellement malades. « Les morts sont Yapi Yapi Roger, Gnaly Serges, Assoukrou, Zoh Bi, Zigui Loué, Tapé Yodé, Koffi Konan P., Guéi Gueye Yves Les grands malades sont Komenan Bi Séraphin, Yao Konan J.C,Kouamé Kan, Sery Franck ».
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 2016-10 du 13 janvier 2016 portant programmation militaire pour les années 2017 à 2020, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place un programme de départ volontaire pour la rationalisation des effectifs des armées. Et ce, au regard de la pyramide des grades, avec les mesures d’accompagnement, à savoir le versement d’un pécule de départ de 15 millions Fcfa, la liquidation des droits acquis au titre des activités du Fonds de prévoyance militaire (FPM) et la liquidation des droits acquis au titre du régime des pensions militaires gérées par l’IPS-CGRAE.
Un dispositif spécial de liquidation des demandes de prestations issues du programme de départ volontaire a été mis en place par l’IPS-CGRAE. Tous les paiements liés à ce programme de départ volontaire à la retraite se sont bien déroulées pour les bénéficiaires (plus de 4.000 militaires candidats au départ volontaire), à l’exception du contingent de l’édition 2018. D’où la grogne qui subsiste.
La rédaction
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