Football / La Can 2023, c’est déjà demain 

La Côte d’Ivoire prend le relai

Le mercredi 26 Janvier 2021, la Côte d’ivoire s’incline en huitièmes de finale de la CAN 2021, au stade Japoma de Douala devant l’Égypte. Les espoirs suscités par la brillante victoire obtenue face à l’Algérie dans l’ultime match de poule sont emportés par un soufflet de désillusion. Le visage du trophée continental restera un lointain virage, un mirage pour les Éléphants de Côte d’Ivoire. Du coup, la nuit est tombée sur Abidjan comme un voile de deuil éventrée par des sanglots et des cris de détresse, de tristesse.

Depuis sa victoire à la CAN 2015, la sélection ivoirienne a entamé une douloureuse chute libre pour se retrouver dans les abysses des échecs. Élimination humiliante au 1er tour de la CAN 2017, absence au mondial 2018 en Russie, élimination en quarts de finale de la CAN 2019 et mise à l’écart du mondial 2022 après une défaite face au Cameroun alors qu’un simple match nul suffisait pour y aller. Arrivés à Douala pour la CAN 2021, les Éléphants possédaient pourtant l’un des effectifs les plus qualitatifs du continent. Avec une moyenne d’âge de 27 ans, ces joueurs seront à un tournant décisif de leur histoire ou de leur parcours en 2023. Peuvent-ils se permettre de passer au travers de » leur propre CAN  » presque 40 ans après la triste prestation lors de celle organisée en 1984 ?

Sortir de la normalisation

Le pays doit rapidement sortir de l’ère de la normalisation en s’engageant résolument dans le choix de nouveaux dirigeants de la fédération dont la charge sera de mettre en place une stratégie de travail plus pérenne autour des Éléphants. La CAN 2023, c’est déjà demain. En recevant ce dimanche 6 février 2021, le flambeau de la CAN 2023 par le comité d’organisation de la compétition au Cameroun, les autorités sportives ivoiriennes endossent tout le poids, tout le choix de leurs responsabilités. Il faut éviter les déconvenues observées au Cameroun en assurant l’efficacité du  » logiciel  » des paramètres du tournoi. Accessibilité aux stades, sécurité des biens et des personnes, mesures sanitaires, offres d’hébergement des différentes délégations et qualité des pelouses.

Selon Francois Albert Amichia, président du Comité d’organisation de la CAN (Cocan), tout est mis en œuvre pour garantir l’achèvement des travaux des infrastructures dans toutes les villes choisies. « Le président Alassane Ouattara nous demande de conduire les travaux selon les consignes données par la FIFA pour que les stades répondent aux normes. Nous travaillons aussi sur le système de drainage. Nous serons prêts », précise-t-il. La CAN 2023 est un défi pour le football ivoirien et pour tout le peuple. Il doit sonner les trompettes du crépuscule des temps anciens.

Arthur Zébé 

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