Russel Michel Lohoré, promoteur d’événementiel, a organisé la 12ème édition de son évènement « Les Bâtiessurs de l’économie africaine (en anglais : Africa Economy Builders Forum & Awards). C’était le jeudi 29 septembre 2022, à l’espace Crrae-Umoa sis à Abidjan-Plateau. Un évènement premium pour célébrer l’Afrique, l’exalter afin qu’elle prenne ses responsabilités dans le cadre des économies de ses pays. Dans la matinée, ce jeudi-là, outre la cérémonie d’ouverture, les invités triés sur le volet ont eu droit à 3 panels enrichissants, pleins d’enseignements. Quand, dans la soirée, à l’espace Latrille Events sis à Abidjan-Cocody-Latrille, les femmes et hommes qui font l’Afrique économique ont été consacrés.
« Après des difficultés et restrictions diverses dues à la crise sanitaire de la Covid-19, nous nous retrouvons en présentiel et en système visioconférence pour traduire notre foi en un continent et traduire aussi notre reconnaissance aux femmes et hommes d’exception », a tenu à faire savoir, au cours de sa prise de parole à l’ouverture du forum, le promoteur. Puis de reconnaître que l’édition 2022 intervenait dans un contexte difficile à cause, évidemment, de la persistance du conflit en Ukraine avec ses fâcheuses conséquences sur l’économie mondiale, en général, et, en particulier, africaine.
Russel Lohoré n’a pas manqué d’appeler à ce que ces différentes crises qui minent le développement du continent africain ne puissent surtout pas faire perdre à l’Afrique ses priorités dans un monde tumultueux évoluant désormais, et malheureusement, en blocs. A l’en croire, l’Afrique doit plus que jamais réaliser sa pleine intégration économique dans cette perspective où il paraît plus qu’impérieux d’accélérer l’implémentation et la mise en place effective de la zone de libre-échange économique continental, la Zlecaf.
Dans cette veine, Russel Lohoré a, en outre, tenu à relever que c’est dans ce cadre que l’édition 2022 a été placée autour du thème à propos : « L’intégration économique à l’ère de la Zlecaf ».
Par ailleurs, plantant le décor, il a rappelé que ledit forum, qui rassemblait des participants venus de plusieurs pays, devait enregistrer des panels et une session spéciale dédiée aux femmes entrepreneures dynamiques.
Poursuivant, le promoteur de cet évènement a dit que la zone de libre échange économique continental ne pouvait qu’apporter des avantages socio-économiques importants pour le contient africain, « en permettant d’augmenter les revenus, de réduire la pauvreté et d’accélérer la croissance économique, comme le soutient un rapport récent de la Banque mondiale réalisé en partenariat avec le Secrétariat de la Zlecaf ».
Précisant l’ambition du Forum « Les Bâtisseurs de l’économie africaine » qui se fait fort de bâtir l’Afrique d’aujourd’hui et de demain avec des femmes et des hommes déterminés à apporter le meilleur d’eux-mêmes, Russel Lohoré va lâcher : « La Zlecaf, qui fait de l’Afrique le plus grand marché intégré du monde renfermant une cinquantaine de pays, comporte de nombreux avantages. Pour débloquer ces avantages potentiels en matière de commerce, d’investissements e d’emplois, les pays doivent conclure avec succès après des négociations et chaque pays doit réaliser les objectifs les plus ambitieux. Et tous les obstacles doivent être levés afin que les fruits tiennent la promesse des fleurs ».
Au nom de la marraine des « Bâtisseurs de l’économie africaine », la ministre Kaba Nialé du Plan et du Développement, son directeur de cabinet, Guillaume Nawa, s’est satisfait de la pertinence d’un tel forum; forum devenu un véritable espace de dialogue et de partage où décideurs privés et publics se retrouvent, le temps de sa tenue, pour discuter des potentialités économiques de l’Afrique, nouer et envisager des partenariats.
Le dircab de Kaba Nialé soutiendra que la mise en oeuvre efficace et rapide de la Zlecaf revêt son importance. « Les projections chiffrées sur la mise en oeuvre prévoient la création d’un marché de 1,2 milliard de consommateurs, une classe moyenne croissante, 350 millions de personnes pour un Pib combiné de 2,1 à 3,4 millions de dollars US. Sans omettre d’indiquer que, selon les estimations de la Banque mondiale, les revenus supplémentaires rapportés par la Zlecaf se situent à 450 milliards de dollars de revenus, soit une hausse de 7%. C’est dire que ke potentiel d’investissement et de croissance qu’il revient à l’Afrique et aux Africains d’exploiter à travers l’intégration africaine », a-t-il avancé.
Une trentaine d’experts d’une trentaine de pays en présentiel et par visioconférence a pris part à ce Forum placé sous le haut patronage du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, et la présidence du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Fama Touré. Le thème de la conférence inaugurale était : « Faire de la Zlecaf le moteur de l’intégration économique et de la transformation de l’Afrique ». La session spéciale consacrée à la femme, lui, était intitulée : « Mieux construire l’avenir : les femmes piliers d’une Afrique inclusive et prospère ».
Au nombre des experts qui ont débattu des problématiques cruciales du développement de l’Afrique, figuraient en bonne place des représentants de la Banque pour le développement économique (Badea), Gérard Amangoua, Dg du cabinet conseils Nag, ainsi que Sidiki Sangaré, président de l’Association des promoteurs immobiliers de Côte d’Ivoire. Mais aussi des entrepreneurs visionnaires, des champions de l’administration, des innovateurs de demain…
Marcellin Boguy
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