France / Se disant diffamée  – La députée franco-ivoirienne Rachel Kéké porte plainte contre des policiers

La députée La France insoumise a déposé une plainte contre le syndicat de police Unité-SGP pour diffamation publique. Un tract puis un post sur les réseaux l’ont accusée d’avoir voulu prendre des photos puis un café avec des personnes mises en garde à vue en janvier dernier.

Rachel Kéké a annoncé ce mardi matin dans un tweet avoir déposé plainte contre le syndicat de policiers Unité-SGP pour diffamation publique. Dans son viseur, un post sur Facebook puis un tract l’accusant d’avoir « sollicité des photos » avec des personnes mises en garde en vue. Les syndicalistes lui reprochent encore d’avoir voulu « boire le café de l’amitié » avec elles lors d’une visite au commissariat de La-Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, en janvier dernier.

« Ces attaques gratuites sont malveillantes et crapuleuses (…) et ces propos sont fantaisistes et surtout totalement mensongers », a écrit dans un communiqué de presse la députée insoumise du Val-de-Marne.

Lire aussi : Bénin / Le Rwandais Pascal Nyamulinda nommé DG de l’ANIP – Patrice Talon fait triompher la compétence et la coopération sud-sud

« Le caractère méprisant et diffamatoire ne fait aucun doute et s’inscrit dans la lignée des attaques incessantes que je subis depuis le début de mon mandat », ajoute encore l’ancienne femme de ménage, cheffe de file de La France insoumise pendant les débats sur la réforme des retraites.

Le 26 janvier dernier, Unité-police a partagé sur les réseaux sociaux un tract dénonçant « une visite indigne d’un élu républicain », l’accusant de « faire le buzz ».

« La hiérarchie n’a pas donné suite à ces sollicitations », peut-on y lire, après que Rachel Kéké aurait « sollicité des prises de photos » en cellule avec des gardés à vue et « le café ».

Du côté du syndicat, on persiste et signe. « Vous n’assumez pas. Nous assumons et maintenons », avait ainsi écrit sur son compte Twitter Linda Kebbab, déléguée nationale d’Unité-SGP dès la fin du mois de janvier.

« Ces mensonges sont d’autant plus graves qu’ils sont tenus par un syndicat de police nationale », dénonce de son côté Rachel Kéké. Pour la parlementaire qui a battu l’ancienne ministre des sport Roxana Maracineanu aux élections législatives de juin, ces « mensonges portent « atteinte à l’honneur et à la considération de l’élue » qu’elle est mais aussi « de toutes celles et ceux qui se retrouvent ou s’inscrivent dans mon parcours ».

BFMTV
NB : La titraille est de « Le Monde Actuel »

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié