Le cessez-le-feu à Gaza tient toujours et comme le stipule l’accord entre Israël et le Hamas, au septième jour de cet arrêt des combats, Israël doit libérer 200 détenus palestiniens. Selon l’AFP, des bus transportant des détenus palestiniens ont quitté deux prisons palestiniennes à la mi-journée. Le Hamas, de son côté, a relâché dans la matinée quatre soldates israéliennes. Les quatre jeunes femmes ont retrouvé leurs familles. Rapporte la radio française, RFI.
On apprend ce samedi à la mi-journée (TU) que des bus transportant des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, et échangés contre des otages, ont quitté samedi deux prisons israéliennes, selon des journalistes de l’AFP. Les bus ont quitté la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, et celle Ktziot, dans le désert du Néguev. Samedi, au total, 200 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes doivent être libérés en échange de quatre soldates israéliennes, rentrées dans leur pays à la mi-journée après 477 jours de captivité à Gaza.
Comme le stipule l’accord de cessez-le-feu dont l’application a débuté le 19 janvier dernier, Israël doit libérer 50 détenus palestiniens pour chaque soldate israélienne relâchée. Cette liste de prisonniers palestiniens, dont certains seront ramenés à Gaza et d’autres en Cisjordanie occupée, comprend 120 condamnés à la réclusion à perpétuité, parmi lesquels 70 doivent être exilés hors des Territoires palestiniens, a précisé une de ces deux sources sous couvert d’anonymat, compte tenu de la sensibilité du sujet. Un premier échange a eu lieu la semaine dernière. Et aux termes de cette première phase du cessez-le-feu, 33 otages israéliens seront libérés contre 1900 Palestiniens.
Elles effectuaient leur service militaire
Les jeunes femmes, en uniforme kaki, ont d’abord été exposées quelques secondes sur un podium, dressé pour l’occasion par le Hamas devant des dizaines de combattants du Hamas et du Jihad islamique en armes et des centaines d’habitants. Elles devaient immédiatement être acheminées vers Israël.
Les quatre soldates libérées effectuaient leur service militaire. Les Israéliens les appellent Tazpitanuyot, autrement dit des guetteuses ou observatrices, précise RFI. Leur mission : la surveillance. Elles étaient déployées à la frontière de Gaza le 7 octobre 2023, lorsque les commandos du Hamas ont déferlé dans leur base. Sept observatrices avaient été capturées ce jour-là. Quatre d’entre elles retrouvent la liberté ce matin : Naama Levy, Daniela Gilboa, Liri Albag et Karina Ariev. Elles viennent d’être remises aux équipes du CICR, le Comité international de la Croix Rouge. La libération a eu lieu à Gaza ville, place de la Palestine. Le Hamas joue toujours sur les symboles, pour envoyer des messages. C’est sa méthode. Et celui-ci est assez explicite.
Légende photo : Les quatre soldates israéliennes présentées à la presse après leur libération par le Hamas.
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