Un nouvel échange d’otages du Hamas contre des prisonniers palestiniens est prévu ce dimanche 26 novembre au troisième jour de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, qui confirme la mort de quatre de ses cadres. Dans le même temps, les camions d’aide humanitaire continuent à entrer dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée. En Cisjordanie occupée, les heurts se multiplient.
Ce qu’il faut retenir :
■ La trêve dans la bande de Gaza a débuté vendredi 24 novembre à 5h00 TU, 7h00 heure locale et doit durer quatre jours.
■ En début de soirée samedi, un accord a été trouvé après de nombreux pourparlers : 13 otages israéliens et 4 otages étrangers ont été libérés par le Hamas vers 22 heures (TU). En échange, 39 prisonniers palestiniens ont été libérés à leur tour par Israël.
■ Avant d’arriver à ces libérations, le Hamas a bloqué pendant quelques heures le processus. Le mouvement palestinien a appelé Israël à respecter l’accord et à permettre notamment l’entrée de l’aide humanitaire dans le nord de Gaza. L’Égypte et le Qatar ont agi pour relancer le processus d’échange, alors qu’Israël menaçait de rompre la trêve et de recommencer à bombarder l’enclave.
■ La branche armée du mouvement palestinien Hamas a annoncé ce dimanche la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza et de trois autres cadres, au cours de l’offensive israélienne sur le territoire palestinien.
■ Le ministère de la santé de l’Autorité palestinienne a déclaré ce dimanche qu’au moins huit Palestiniens ont été tués en 24 heures en Cisjordanie par les forces israéliennes.
■ L’ONU a annoncé samedi qu’un total de 248 camions d’aide humanitaire sont arrivés dans la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur la veille de la trêve et sur ce nombre, 61 véhicules ont acheminé du matériel médical, de la nourriture et de l’eau dans le Nord de l’enclave.
■ Le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a fait près de 15 000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 6 150 enfants et 4 000 femmes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués. Après les 24 libérations de vendredi et les 17 libérations de samedi, il reste 198 personnes retenues par le Hamas.
12h15 : La Croix-Rouge qualifie son rôle « d’intermédiaire neutre » dans la libération des 17 otages et 33 prisonniers palestiniens
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déclare qu’« hier soir, dans notre rôle d’intermédiaire neutre, nous avons réussi à faciliter la libération et le transfert de 17 otages de Gaza vers la frontière de Rafah [et] la libération de 33 détenus palestiniens des lieux de détention israéliens vers la Cisjordanie ».
12h00 : Un pétrolier lié à Israël arraisonné au large du Yémen
Un pétrolier appartenant à une société liée à Israël a été arraisonné au large des côtes du Yémen, a indiqué ce 26 novembre la firme de sécurité maritime Ambrey, dans le dernier incident en date sur la même zone. « L’événement est probablement lié à des acteurs étatiques », a commenté Ambrey, précisant que le navire qui appartient à une société basée au Royaume-Uni et liée à Israël, avait reçu des menaces des rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran. Les forces navales américaines sont au courant de l’incident, a ajouté la firme maritime, sans dire si elles s’étaient portées au secours du navire, appelé Central Park.
11h50 : Manifestation de soutien aux Palestiniens en Espagne
11h30 : L’UNRWA fait le point sur la livraison d’aide à Gaza
L’ONU a livré une aide humanitaire essentielle, principalement de l’eau, de la farine et d’autres produits alimentaires, aux abris du nord – livraison des premiers secours dans le nord en plus de un mois.
10h50 : « Pas sûr » que d’autres otages soient libérés dimanche
Le quotidien israélien Haaretz note qu’un haut responsable de la Croix-Rouge a déclaré à Sky News qu’il n’était pas certain que d’autres otages israéliens soient libérés dimanche.
10h25 : Le secrétaire d’État américain attendu en Israël cette semaine
Antony Blinken, devrait arriver en Israël cette semaine, sur fond de négociations en vue d’une éventuelle prolongation du cessez-le-feu et de la libération de nouveaux otages du Hamas, rapporte Haaretz. Il s’agira de la quatrième visite de M. Blinken en Israël en l’espace d’un mois et demi, depuis le début de la guerre. Lors de sa dernière visite en Israël, M. Blinken s’est efforcé de promouvoir un cessez-le-feu temporaire de plusieurs jours afin de permettre la libération des otages israéliens et l’acheminement d’une aide importante dans la bande de Gaza – une proposition qui a finalement été acceptée par le cabinet de guerre la semaine dernière. Cette fois-ci, la visite portera sur la question des personnes enlevées ainsi que sur la coordination entre Israël et les États-Unis pour les prochaines étapes des combats, et sur le désir d’Israël d’étendre les combats à la partie méridionale de la bande de Gaza, où se concentre désormais la majeure partie de la population civile.
10h15 : Quatre commandants militaires du Hamas tués dans les combats
La branche armée du mouvement palestinien Hamas a annoncé ce dimanche la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza et de trois autres cadres, au cours de l’offensive israélienne sur le territoire palestinien. Ahmed al-Ghandour était membre du Conseil militaire du Hamas et était considéré comme un « terroriste » par les autorités américaines depuis 2017, en particulier pour son rôle dans l’attaque contre l’armée israélienne en 2006 au point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza, à l’extrême sud du territoire palestinien. Visé depuis longtemps par l’armée israélienne, il avait perdu deux de ses enfants dans des frappes avant l’offensive actuelle. Parmi les trois autres cadres nommés dans le communiqué figure Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes. « Nous jurons devant Dieu que nous poursuivrons leur chemin et que leur sang constituera une lumière pour les moujahidines et un feu contre les occupants », ajoutent les Brigades al-Qassam dans leur communiqué. Le Hamas communique rarement sur ses morts. Mi-octobre, le mouvement avait toutefois déjà annoncé la mort de Aymane Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, dans une frappe de l’armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij (centre).
10h00 : Un agriculteur palestinien tué dans le centre de la bande de Gaza
Un agriculteur palestinien a été tué et un autre blessé ce dimanche après avoir été pris pour cible par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de Gaza, a déclaré le Croissant-Rouge palestinien à Reuters. L’incident s’est produit au troisième jour d’une trêve de quatre jours entre Israël et la faction militante palestinienne Hamas.
9h45 : L’armée israélienne entend « poursuivre la libération des otages et le démantèlement complet du Hamas »
Le chef d’état-major général de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, s’adresse sur X aux soldats et aux commandants de l’armée : « L’armée israélienne et ses soldats se battent avec acharnement pour protéger la vie de notre peuple tout en défendant les valeurs de l’armée israélienne. Nous avons créé les conditions nécessaires à la libération du premier groupe d’enfants et de mères retenus en otage pendant cette pause. Lorsque ce cadre sera achevé, nous reprendrons nos opérations avec détermination, afin de poursuivre la libération des otages et le démantèlement complet du Hamas ».
9h30 : Le Proche-Orient à la Une des hebdomadaires français
9h20 : L’armée israélienne interdit aux déplacés de Gaza de se rendre dans le Nord
L’armée israélienne a, comme depuis trois jours, adressé sur X un message aux habitants de Gaza, pour préserver « leur sécurité ». L’armée autorise, « pendant la période de pause humanitaire temporaire », à « se déplacer vers le Sud, en particulier vers le sud de Wadi Gaza», mais pas vers le Nord. Il est également « interdit d’entrer dans la mer » et de « s’approcher à moins d’un kilomètre de la frontière avec Israël ».
8h50 : Une première délégation internationale entre dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre
Une délégation qatarienne, dirigée par la ministre adjointe des Affaires étrangères du Qatar, Lolwah Al Khater, est arrivée ce dimanche matin dans la bande de Gaza.
8h30 : Donald Trump critique l’accord sur les otages
L’ancien président américain Donald Trump a critiqué sur sa plateforme Truth Social l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, et s’en est pris à son adversaire politique, le président Joe Biden, et à son rôle de leader dans les négociations sur les otages. « Quelqu’un a-t-il remarqué que le Hamas a rendu des personnes d’autres pays mais que, jusqu’à présent, il n’a pas rendu un seul otage américain ? Il n’y a qu’une seule raison à cela : AUCUN RESPECT POUR NOTRE PAYS OU NOS DIRIGEANTS. C’est une période très triste et très sombre pour l’Amérique ! » a déclaré l’ancien président dans son message.
8h10 : Huit Palestiniens tués en 24 heures en Cisjordanie
Le ministère de la santé de l’Autorité palestinienne a déclaré ce dimanche qu’au moins huit Palestiniens ont été tué en 24 heures en Cisjordanie par les forces israéliennes, selon Associated Press. Selon le ministère, cinq Palestiniens ont été tués dans le bastion militant de Jénine depuis samedi matin, tandis que trois autres ont été tués dans des zones distinctes de Cisjordanie. L’une des victimes, à al-Bireh, dans le centre du territoire, était un adolescent, a précisé le ministère. Des sources médicales ont affirmé de leur côté à l’AFP que 15 personnes avaient été blessées, tandis que des témoins rapportaient qu’un drone israélien avait mené une frappe aérienne sur le camp de réfugiés de la ville. L’armée israélienne a déclaré que ses forces étaient entrées dans le camp de réfugiés de Jénine pour arrêter un Palestinien soupçonné d’avoir tué un père et son fils israéliens dans une station de lavage de voitures en Cisjordanie au début de l’année. Dans son communiqué de dimanche, l’armée n’a pas mentionné les affrontements, ni les morts palestiniens, mais a déclaré que les forces opéraient toujours dans la zone. L’agence de presse officielle palestinienne Wafa a déclaré que des tireurs d’élite israéliens étaient positionnés sur des toits et que des bulldozers militaires endommageaient des routes et des infrastructures. Dans la nuit, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que l’armée israélienne opérait en Cisjordanie, et à Jénine en particulier, « bloquant et empêchant les équipes des services médicaux d’urgence d’atteindre les blessés et fouillant continuellement les ambulances ». L’organisation a déclaré que les troupes « assiégeaient l’hôpital public de Jénine et la clinique Ibn Sina ».
7h25 : Comment l’Égypte a réussi à sauver la trêve
Les négociateurs égyptiens sont intervenus samedi soir pour sauver la trêve entre le Hamas et Israël. Les brigades al-Qassam, le bras armé du Hamas, avaient annoncé qu’elles suspendaient l’échange d’otages et de prisonniers ce quoi à quoi Israël avait répondu par la menace d’une reprise des hostilités à partir de minuit, rappelle Alexandre Buccianti, notre correspondant au Caire. C’est un peu en catastrophe que les services secrets égyptiens, en charge du dossier Gaza-Israël, sont intervenus. Forts de leur connaissance des commandants sur le terrain des brigades al-Qassam et de moyens de communication sûrs, les Égyptiens ont appris que la principale raison de la suspension de l’accord était la non livraison d’aide humanitaire au nord de Gaza. Une aide qui ne peut entrer que par Israël étant donné que l’armée israélienne a coupé la bande de Gaza en deux. Après contact avec les responsables sécuritaires israéliens qui échangent régulièrement avec les Égyptiens, la question a été résolue avec l’entrée d’Israël de camions d’aide humanitaire au nord de Gaza. La seconde question était le survol de drones au-dessus du sud de Gaza qui faisait craindre au Hamas une détection de ses positions au moment de la libération des otages. L’Égypte a obtenu de superviser le non survol grâce à des moyens électroniques. Il y avait enfin les modalités de libération des prisonniers palestiniens, les plus anciens d’abord. Trois heures seulement avant la fin de l’ultimatum israélien, les Égyptiens ont annoncé être parvenus à un accord.
7h05 : Deux Palestiniens tués en Cisjordanie ce matin
Deux Palestiniens ont été abattus par l’armée israélienne à Naplouse et à Jénine tôt ce dimanche, a déclaré le ministère palestinien de la Santé, rapporte Reuters. Depuis le 7 octobre, 230 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie, dont 52 enfants, et environ 3 000 personnes ont été arrêtées.
7h00 : Dix-huit otages thaïlandais sont toujours à Gaza
Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a félicité les familles des quatre otages thaïlandais libérés samedi soir et a remercié toutes les parties impliquées dans les négociations visant à les ramener en Israël. Le ministère a également déclaré avoir reçu des informations des autorités israéliennes selon lesquelles deux autres ressortissants thaïlandais supplémentaires sont retenus en captivité, alors qu’ils ne se trouvaient pas sur la liste initiale des otages, ce qui porte à 18 le nombre total d’otages thaïlandais encore détenus.
6h45 : Le CICR alerte sur la situation dans les hôpitaux de la bande de Gaza
À Gaza, le CICR, le Comité international de la Croix-Rouge, profite de la trêve pour réapprovisionner les hôpitaux encore fonctionnels en médicaments. Leurs équipes opèrent notamment à l’hôpital européen situé à Khan Younes, au Sud. Depuis quelques jours, la situation s’est grandement détériorée. C’est ce qu’a raconté Lucile Marbeau, porte-parole du CICR, au micro d’Amélie Beaucour du service international de RFI : « En une seule journée (avant la trêve, ndlr), 800 patients sont arrivés du Nord pour pouvoir se faire soigner au Sud. Un collègue me disait, avec ses trente ans de carrière au CICR, qu’il n’avait jamais vu cela, un tel afflux de blessés dans des états absolument catastrophiques. Car pour certains d’entre eux, ils n’ont pas pu être soignés depuis plusieurs jours, leurs blessures se sont infectées et nos collègues nous disent à quel point, malheureusement, ils sont en train d’amputer à tour de bras alors que cela aurait pu être évité si, bien entendu, il y avait eu le traitement nécessaire. Ce que nos collègues ont fait c’est, à côté de l’hôpital européen de Gaza, d’installer des zones de tri, afin de pouvoir transférer uniquement les cas les plus graves à l’hôpital et, bien entendu, soigner sur place des personnes avec des pathologies ou des blessures moins graves. Donc aujourd’hui, fort heureusement, un peu d’assistance a commencé à rentrer. Nous avons besoin de nettement plus de médicaments, de matériel orthopédique – justement pour tous ces malheureux amputés – et également du personnel médical de façon massive tant que le cessez-le-feu tient. »
6h30 : Une marche mutique à Tunis en solidarité avec les femmes de Gaza
Alors que les armes se sont tues momentanément au Proche-Orient, c’est une autre forme de silence qui s’est emparé samedi de la capitale tunisienne où des femmes ont organisé une marche mutique pour exprimer leur solidarité avec les femmes de Gaza. Notre correspondante à Tunis, Amira Souilem, s’est mêlée aux manifestants.
6h20 : Les 12 otages libérés ne nécessitent pas d’intervention médicale urgente
Le directeur de l’hôpital pour enfants Safra du centre médical Sheba de Tel Aviv, le professeur Itai Pesach, a déclaré ce dimanche matin au journal Haaretz que l’état des 12 otages libérés était relativement bon. « Les horreurs de la captivité sont évidentes sur eux, mais aucun d’entre eux n’a besoin d’une intervention médicale urgente et immédiate », a-t-il déclaré.
6h10 : Manifestation au Canada en faveur d’un cessez-le-feu au Proche-Orient
Des milliers de personnes ont participé samedi à une « marche nationale » pour « libérer la Palestine » aux abords de la colline du Parlement à Ottawa. Les nombreux manifestants provenaient de multiples autres villes du pays.
5h55 : Six Palestiniens tués en Cisjordanie
Six Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne samedi soir en Cisjordanie, a rapporté le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que l’armée israélienne opérait en Cisjordanie, et à Jénine en particulier, « bloquant et empêchant les équipes des services médicaux d’urgence d’atteindre les blessés et fouillant continuellement les ambulances ». L’organisation a déclaré que les troupes « assiégeaient l’hôpital public de Jénine et la clinique Ibn Sina ».
5h40 : Faire parvenir de l’aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza, une mission périlleuse
Si quelques dizaines de camions sont entrés dans la bande de Gaza depuis vendredi, la distribution reste compliquée à organiser dans un territoire en ruines. Tout le territoire n’est d’ailleurs pas alimenté en aide de la même façon, comme le rappelle Tamara Alrifai, porte-parole de l’UNRWA. La bande de Gaza est toujours coupée en deux et le passage du Sud vers le Nord est contrôlé par Israël.
« Il y a des défis logistiques liés à l’état des routes et donc tout acheminement d’aide dans la bande de Gaza doit prendre en compte, dans la planification, l’état des routes pour pouvoir estimer le temps qu’un acheminement prendra, explique-t-elle au micro d’Amélie Beaucour du service international de RFI. Nous avons pu retourner, que de façon limitée, mais retourner quand même, vers le Nord pour la première fois depuis plusieurs semaines. Nous avons pu déposer de l’aide humanitaire dans deux de nos abris. C’est vraiment une quantité très insuffisante pour les besoins qu’on soupçonne dans le Nord. Il faut rappeler que les agences humanitaires n’ont pas pu accéder à cette zone depuis le quatrième ou le cinquième jour de cette guerre. »
5h20 : De nombreux dégâts dans le sud du Liban
Les journalistes du quotidien libanais L’Orient Le Jour se sont rendus dans le sud du Liban pour découvrir l’impact des hostilités entre le Hezbollah et Israël sur la région.
5h10 : Le président allemand Frank-Walter Steinmeier en Israël
Le chef d’État allemand commence ce dimanche une visite de deux jours, au cours de laquelle il devrait à nouveau afficher son soutien à Israël. Après le chancelier Olaf Scholz et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, Frank Walter Steinmeier est le troisième haut responsable allemand à visiter Israël depuis le début de la guerre avec le Hamas. Si son mandat est purement honorifique, le déplacement du président allemand est toutefois un geste important. Il souligne le soutien sans faille, sans doute l’un des plus fort de la communauté internationale, à Israël. Pour l’Allemagne, à cause de la Shoah, la sécurité de l’État hébreu fait partie de la raison d’État, comme l’avait formulé l’ancienne chancelière Angela Merkel. Et la visite de ce dimanche s’inscrit dans cette logique, explique Frank Walter Steinmeier dans un message vidéo. « Je me rends en Israël pour lui assurer notre solidarité, une solidarité avec un pays victime de la terreur et un pays qui se défend », ajoute le président allemand. « Ce sera un voyage difficile mais nécessaire », explique Steinmeier selon lequel Israël est de plus en plus critiqué pour sa stratégie de défense. Steinmeier dit aussi vouloir sonder les possibilités pour une paix durable au Proche-Orient, une perspective qui n’est pas envisageable sans la création d’un État palestinien, conclut le chef d’État allemand. Frank Walter Steinmeier qui se rendra en début de semaine prochaine à Oman et au Qatar, pays actuellement au cœur des négociations entre Israël et le Hamas.
5h00 : Le point quotidien en cartes de l’Institute for the Study of War
Source : RFI
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