Les mouvements de protestations se sont poursuivis, le mercredi 7 février 2024, dans la capitale haïtienne et dans plusieurs régions du pays. Rapporte la radio française, RFI. Les Haïtiens continuent de réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry, qui selon l’accord du 21 décembre 2022, devait quitter le pouvoir ce 7 février 2024.
Pour la 3ᵉ journée d’affilée, le pays a été paralysé. Dans la capitale, les Haïtiens sont sortis dans la rue pour crier leur ras-le-bol malgré les jets de gaz lacrymogènes. En certains endroits, des pneus enflammés et des barricades ont été érigées. À Laboule, quartier de la commune de Pétion-Ville, banlieue de Port-au-Prince, cinq agents de la Brigade des aires protégées, interdits par le gouvernement de circuler dans les villes en uniforme, ont été tués dans des échanges de tirs avec la police nationale, rapporte le Nouvelliste. Trois autres agents ont été arrêtés et des armes ainsi que des munitions confisquées.
Dans les régions, les Haïtiens ne décolèrent pas non plus. Des personnes dont des journalistes ont été blessées par balles. Des attaques ont été perpétrées contre les commissariats des communes de Gros Morne et de Ouanaminthe où des institutions ont été vandalisées et incendiées. Des manifestations se sont déroulées également à Hinche et aux Cayes. La situation reste tendue alors que le pays plonge dans l’incertitude.
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