Près de quarante ans après « Côte d’Ivoire 84 » qui avait vu notre pays organiser et abriter la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN), l’occasion va encore lui être donnée de recevoir début 2024, cette même prestigieuse compétition sportive panafricaine.
C’est avec honneur, fierté et joie que le peuple ivoirien conduit par ses dirigeants prépare et attend le jour « J » de ce grand rassemblement.
Il ne fait aucun doute qu’avec l’expérience des grands événements, le sérieux et l’hospitalité légendaire de la Côte d’Ivoire, toutes les chances seront données à la CAN 2023 pour être un (autre) éclatant succès organisationnel et footballistique.
Le COCAN (Comité d’Organisation) que préside, avec bonheur et efficacité l’homme de devoir et de mission, le ministre Albert François Amichia, est depuis à pied d’œuvre pour une belle réussite de ce tournoi.
C’est dire que d’un point de vue technique et pratique, le gage est certain pour un déroulement et un dénouement heureux de la CAN qui débute en janvier 2024.
L’extraordinaire et patriotique mobilisation de tout le peuple ivoirien aura pour socle l’attachement profond de tous les fils et filles de la terre de Félix Houphouët-Boigny à leur patrie.
La paix qui, dit-on, est et demeure, malgré tous les soubresauts de ces dernières années, une seconde religion pour eux, sera le principal atout pour que la Côte d’Ivoire sorte victorieuse et réussisse à relever dignement le défi.
Le plus important n’est pas, ne sera pas forcément de remporter le trophée continental mais plutôt d’avoir l’une, sinon la meilleure CAN du continent.
La victoire des Éléphants ne serait bien sûr qu’une sorte de cerise sur le gâteau. Nul doute que les Ivoiriens, si amoureux du ballon rond mais aussi si attachés à la paix ,sauront, une fois encore, taire leurs divergences pour faire chorus et réussir l’organisation de cette compétition de référence et d’excellence.
2024, c’est juste une année avant l’élection présidentielle tant attendue de 2025. La CAN 2023 (jouée en 2024) sera donc, comme on le dit dans le langage sportif, un genre d’échauffement ou de mise au vert général avant cette échéance fatidique de 2025.
La raison, le patriotisme, la paix à laquelle le peuple ivoirien reste encore si religieusement attaché, feront, à n’en point douter, de ces deux importants rendez-vous, deux occasions de joie et de fête populaire, sportive pour le premier ; politique et démocratique pour le second.
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