La crise ou plus exactement la forte tension que continue de connaître le Sénégal, pays de la Teranga (hospitalité),
« pays-phare de la démocratie en Afrique », « triple champion d’Afrique de football » (très récemment) etc. ne laisse personne indifférent. Pour tout cela, le Sénégal est « africain » tout comme l’Afrique est « sénégalaise ».
Dès lors, l’actualité politique de ce pays intéresse et interpelle tous les Africains encore et toujours en quête de modèle.
En renonçant, le 3 juillet 2023, à être candidat pour un 3e mandat à la tête de son pays, le Président Macky Sall a, non seulement, coupé l’herbe sous les pieds à ses adversaires, contempteurs et autres détracteurs à l’intérieur comme à l’extérieur, mais a surtout désamorcé une bombe et donné une chance à la paix, à la sérénité et à la stabilité au Sénégal.
Ainsi qu’il l’a lui-même déclaré dans son message public et solennel, le Sénégal est au-dessus de sa personne et l’avenir de son pays importe beaucoup plus que la carrière ou la situation personnelle, individuelle.
Dont Acte ! A ce niveau, il convient de saluer et féliciter ce dirigeant africain pour sa hauteur de vue et sa courageuse (et rare) décision sous nos tropiques.
Les spéculations oiseuses sur telles ou telles pressions internes ou externes, sont vaines, inopérantes voire superflues et superfétatoires.
L’essentiel et le plus important à savoir la non-participation du président sortant pour un 3e scrutin en février 2024 est actée et il faut bien l’en féliciter.
Le reste n’est que perte de temps et simple diversion.
A présent, nos frères du Sénégal doivent tous se donner la main et se doter des moyens et conditions pour œuvrer à une élection présidentielle ouverte, transparente, inclusive, pacifique dès le début de l’année prochaine. C’est leur responsabilité collective et historique.
Aussi bien le pouvoir que l’opposition, la communauté des pays amis du Sénégal, la sous-région ouest-africaine, le continent, l’extérieur, doivent pouvoir coopérer et collaborer pour l’organisation et la réussite de ce scrutin crucial dans ce pays africain qui est important et qui compte sur l’échiquier international.
Le jeu politique et démocratique est loin d’être facile ou aisé mais il faudra parvenir à une élection présidentielle propre, sans tricheries, exclusion, fraudes afin de donner toute sa force et surtout sa crédibilité à tout ce processus électoral.
En définitive, ce ne sera pas la victoire de Diop, de Fall ou de Diata mais celle du Sénégal tout entier pays connu, respecté et envié pour son évidente et heureuse avancée démocratique, sa stabilité exemplaire, son hospitalité nommée à juste raison la « TERANGA »
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