L’IMPARTIAL –  Ouagadougou, Bamako et Khartoum avant Kiev et Moscou

L’humanité est une. La race humaine est une. Le monde, oui notre monde du 21e siècle est un. C’est un gros « village planétaire ». Les hommes sont égaux ou plus exactement doivent tous être égaux.

Aucune vie humaine n’est supérieure à une autre. Noirs, blancs, jaunes, etc. se valent.

Rien de ce qui se passe à Kherson, Moscou, Kiev etc. n’est étranger ou indifférent à celui ou celle qui est, réside et vit à Bobo-Dioulasso,  Ménaka ou à Khartoum.

C’est le même sang qui coule et circule dans les mêmes veines.

Dès lors, toute violence, toute atteinte à la vie humaine, en Ukraine,  en Russie,  au Burkina Faso,  au Mali, au Soudan, etc. est à combattre,  éviter et enrayer de la même manière et à tout prix.

La mission de paix par le dialogue in situ entre la Russie et l’Ukraine prévue par six chefs d’Etat africains n’est pas une mauvaise chose.  Elle ne doit pas être condamnée. Les six Présidents africains ne doivent pas, non plus, être condamnés ou vilipendés pour leur initiative pacifique.

Tant que la paix peut et doit être préservée en n’importe quel endroit de la planète,  aucune action,  aucune initiative n’est jamais de trop !

Voilà pourquoi la guerre  contre le terrorisme particulièrement virulent et affreusement meurtrier au Burkina Faso,  au Mali, au Niger, au Bénin et au Togo, depuis peu, ne doit pas être ou devenir une « guerre oubliée ». Ce combat qui doit être énergique, doit retenir l’attention et la participation de tous, à commencer par les dirigeants et chefs d’Etat  africains et, ce, avant même de se rendre à Kiev et à Moscou.

Rien de ce qui se passe hors d’Afrique ne nous est étranger, redisons le et ne doit pas nous laisser indifférents et passifs ou inactifs.

A l’inverse,  nos drames africains du Burkina Faso,  du Mali,  du Soudan, de la Somalie etc. doivent tout aussi bien mobiliser les intelligences,  énergies du monde. Et si tel n’est pas vraiment ou sérieusement le cas, nos Présidents africains doivent se mettre en première ligne des initiatives et actions de paix,  comme ils sont en voie de le faire pour la guerre russo-ukrainienne.

Voilà tout simplement ce que nous disons : ni indifférence face aux conflits et drames hors d’Afrique,  ni reniement de soi, oubli, abandon par nos propres dirigeants de nos propres et endogènes conflits, drames et problèmes africains .

Par Yao Noël 

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