Au fur et à mesure que nous approchons de l’échéance fatidique d’octobre 2025, les torses se bombent, la tension monte, les esprits s’échauffent. C’est dire que les espoirs de paix et de sérénité s’étiolent, s’éloignent chaque jour un peu plus. En lieu et place, la haine et les animosités se développent et augmentent entre acteurs politiques. Sans caricatures, l’affaire devient » haïs moi pour que je te haïsse aussi et plus.. ». Malheureusement, inexorablement et tristement. Les uns et les autres se regardent en chiens de faïence.
Face à ce climat délétère qui précède et préfigure des lendemains troubles, troublés et agités, il convient d’opérer vite un retour aux fondamentaux de la vie publique nationale qui ont noms : la fraternité, la tolérance, la paix, l’amitié pour préserver les acquis, la paix, la stabilité, le développement pour le progrès et le bonheur de tous et de chacun. C’est peu dire que la vie démocratique se ramène au débat (sain et constructif) d’idées (avec programmes contre programmes), propositions, contre-propositions de développement et non propos injurieux, belliqueux les uns envers et contre les autres.
A quatorze mois de l’élection présidentielle 2025 qui, déjà, suscite toutes les passions et toutes les montées et exacerbations de haine, il n’est pas trop tard pour les différents états-majors et leurs candidats d’entrer en « laboratoire » pour peaufiner afin de les présenter aux Ivoiriens, leurs projets de société et leurs programmes de gouvernement et de développement du pays.
En réalité, c’est de cela qu’il est question. Il s’agit d’œuvrer au bonheur de l’homme ivoirien et non de provoquer des affrontements et guerres fratricides pour le malheur, le chaos et la désespérance dans ce pays de Félix Houphouët-Boigny que l’on disait jadis, » béni de Dieu » ou « patrie de Dieu ».
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