L’impartial – SOS pour le Burkina Faso – par Yao Noël

Les villages de Komsilga, Nodin et Soro au Burkina Faso (province du Yatenga, au Nord) ont vécu, le dimanche 25 février 2024, une intenable et bouleversante tragédie : Cent soixante-dix (170) villageois ont été froidement et lâchement exécutés par des hordes d’inhumains, des tueurs sans foi ni loi. Ce énième drame s’inscrit dans la longue liste de victimes du terrorisme, abject, cruel et sauvage qui a fait plus de 20.000 victimes depuis 2015.

Devant cette violente débauche d’horreurs, de brutalités et de cruautés, les différents pouvoirs qui se sont succédé au « pays des hommes intègres » ont essayé tant bien que mal de lutter contre l’hydre terroriste aidés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et d’autres partenaires. Les résultats sont restés mitigés, sinon carrément insuffisants voire désespérants.

L’insécurité règne toujours et chaque jour, des enfants, des femmes, des vieillards continuent d’être enlevés, tués, assassinés. Voilà un drame africain, ouest-africain, qui peut  même être vu, en termes de chiffres et d’ampleur comme notre « Gaza à nous ». Aujourd’hui, le temps est venu de passer à une vitesse supérieure dans la mobilisation, la forte implication et la participation globale de tout le continent africain et surtout de l’Afrique de l’ouest. Un véritable et décisif SOS pour voler (enfin) au secours et (au chevet) du Burkina Faso qui se meurt et s’enfonce gravement chaque jour sous nos yeux, embués et larmoyants.

Le temps presse pour le Burkina Faso. La forme, le format, les conditions, le ou les contingents de lutte etc. devront être vite arrêtés, loin de la paperasserie et de la bureaucratie habituelles des organisations internationales et africaines pour en découdre efficacement avec ces terroristes et autres djihadistes qui endeuillent insolemment le Burkina Faso. C’est peu dire que ces « enturbannés » déstabilisent nos pays et plombent ainsi leur quiétude et leur développement harmonieux et humain.

 

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