Le Président Joe Biden qui aura été le 46e Président des États-Unis d’Amérique vient d’affirmer erga omnes, avec force et foi démocratique, qu’il mettra tout en œuvre pour assurer une transition pacifique à son successeur Donald J Trump qui vient, brillamment et contre toute attente, d’être élu 47e Président du pays le plus puissant au monde et également donné pour le plus démocratique du monde.
Au-delà de la grandeur et de l’élégance de ce passage de flambeau, c’est une leçon que M. Biden fait et administre au milliardaire new yorkais. En effet, le 6 janvier 2021 de triste et sinistre mémoire pour la démocratie américaine voire mondiale, Trump s’était illustré de la plus abjecte et irresponsable des manières en poussant ces hordes de partisans à aller faire une irruption -intrusion – invasion au Capitole, haut lieu et grand symbole de la branche parlementaire des États Unis d’Amérique.
Tel un dirigeant des pays qu’il n’a eu de cesse d’appeler, » les PAYS DE MERDE », l’actuel Président élu, après avoir désespérément quémandé à l’administration un rajout de voix, s’est lancé et s’est obstiné depuis lors dans une vile et ridicule contestation des résultats du vote. Or, aujourd’hui, voilà que Joe Biden ne veut pas entrer dans cette « bataille de chiffonniers » car « ne mangeant pas de ce pain », désagréable, insipide et indigeste. C’est tout à son honneur et à celui de la grande Amérique et de sa démocratie tant louée, vantée et tant enviée à travers le monde.
Dans le même temps, cet épisode malsain de 2021, avec un Donald Trump mauvais perdant, est venu non pas excuser nos pays tropicaux d’Afrique mais relativiser nos mauvaises performances électorales et démocratiques. Désormais les » PAYS DE MERDE » ne sont certes pas exempts de toutes critiques ou crises électorales et post électorales mais nous ramènent tous à la nette conviction que la démocratie est une « révolution inachevée » selon la belle expression américaine.
En clair, sans chercher à minimiser, excuser ou étouffer nos tares, fraudes et tricheries africaines, nous devrons aussi avoir à l’esprit que la réussite démocratique est une œuvre de longue haleine et que, de surcroît, la perfection en la matière, n’existe pas. L’essentiel, ici, semble-t-il, c’est d’en prendre résolument et sérieusement le chemin du non-retour dans l’optique du bonheur, des droits, libertés et de la dignité humaine, sous tous les cieux.
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