Mandat d’arrêt de la CPI contre le président russe – Le porte-parole de Poutine réagit : « les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues »

La Cour pénale internationale (CPI) a émis, le vendredi 17 mars 2023,
un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladmir Poutine.

Réagissant, Moscou a jugé que ce mandat d’arrêt de la CPI n’a aucune
valeur juridique. « La Russie, comme un certain nombre d’États, ne
reconnaît pas la compétence de ce tribunal. Par conséquent, du point
de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non
avenues », a déclaré le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

Tout comme la Fédération de Russie, les Etats-Unis ne reconnaissent
pas la Cour pénale internationale.

Cependant le président américain Joe Biden a soutenu que « le mandat
d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine
pour crime de guerre est justifié ».Le président américain, s’exprimant
devant des journalistes à la Maison Blanche, a rappelé que l’institution
n’était pas reconnue par les États-Unis, mais a estimé que sa décision
envoyait néanmoins « un signal très fort »

Le mandat d’arrêt visant le chef de l’État russe a été émis pour le crime
de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens lors de la
guerre en Ukraine .

La CPI a également émis un mandat d’arrêt vendredi contre Maria
Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant,
pour des accusations similaires. La décision a été saluée dès vendredi
par le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui y a vu une décision
« historique, qui marque le début d’une responsabilité historique ».

Le président de la CPI, Piotr Hofmanski, a déclaré que la délivrance des
deux mandats d’arrêt est un « moment important dans le processus de
justice » pour la Cour. Les mandats, délivrés à la suite d’une demande
du procureur de la CPI, Karim Khan, concernent « les crimes de guerre
présumés de la déportation d’enfants des territoires ukrainiens occupés
vers la Fédération de Russie » depuis le début de l’invasion, a-t-il
précisé.

J.D. avec AFP

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