La caravane de dépistage de la drépanocytose initiée par Dr Catherine Keryhuel, le samedi 13 mai 2023, à la Place CPI, dans la commune de Yopougon, a permis de connaître le statut de 318 adultes et enfants. 22 personnes parmi les 318 dépistés ont été déclarées positives. Soit 296 drépanocytaires qui doivent être se traiter. C’est l’objectif de cette caravane dont l’étape de Yopougon a donné des résultats qui ont réjoui l’initiatrice en ce sens que ces personnes ne se savent pas malades.
La fondatrice de la Maison de la drépanocytose internationale, sise à la Riviera Palmeraie, à Abidjan-Cocody, Dr Catherine Keryhuel, s’est réjoui du bilan de la séance de dépistage en ce sens que ces personnes qui sont à l’issue du dépistage déclarées drépanocytaires ignoraient leur statut.
Nombreuses sont les personnes, au dire de Dr Catherine Keryhuel, qui ne se savent pas drépanocytaires. C’est la raison pour laquelle, la caravane de dépistage qu’elle a initiée, selon elle, doit atteindre toutes les contrées, villes et campagnes de la Côte d’Ivoire en vue d’une prise en charge des personnes souffrant de cette pathologie.
« La drépanocytose avec les vives douleurs qu’elle provoque empêche le malade de vaquer convenablement à ses occupations journalières tels que aller à l’école, au travail, etc. », déplore la naturopathe. Et de promettre : « On peut gommer le gène de la drépanocytose dans l’organisme humain. On peut guérir et ne plus avoir les douleurs ».
Dr Catherine Keryhuel demande aux autorités ivoiriennes, aux élus, aux bonnes volontés de songer à faire bénéficier le dépistage aux populations de leurs localités parce que la drépanocytose cause beaucoup de préjudices aux patients qui sont très limités dans leurs initiatives compte tenu des douleurs. « Ce sont les populations en bonne santé qui peuvent contribuer au développement d’une localité voire de la Côte d’Ivoire. C’est pour cela les autorités doivent pour une question de bien-être des populations songer à leur faire un dépistage », recommande-t-elle.
Les patients accompagnés de parents n’ont pas manqué de témoigner que les plantes utilisées par Dr Catherine Keryhuel dénommé « Drepaker » permettent de guérir de la drépanocytose. A’ en croire Mme Kouakou Bénédicite, depuis 05 ans qu’elle utilise ce médicament, elle ne ressent plus de douleur et peut vaquer correctement à ses occupations.
« J’ai commencé à prendre ce médicament depuis 2017, et moi qui était constamment épuisée et qui souffrait de courbatures, au bout de 06 mois j’ai commencé à mieux me porter », relève-t-elle. Pour elle, la douleur est si intense parfois, surtout pour les enfants, qu’elle invite les parents à soulager leurs progénitures en suivant le traitement de Dr Catherine Keryhuel. Tous les patients présents à cette caravane gratuite de dépistage étaient donc unanimes sur le produit « drepaker » qui les soulage. Mme Kouassi Ahoua a confié que le traitement a régénéré ses cellules.
Nedson Djinsou
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