Le ministère des Eaux et Forêts ainsi que l’UCP-PIF2 en collaboration avec ses partenaires a organisé, le vendredi 18 octobre 2024, à la place Olympe Africa de Soubré, la journée internationale de la femme rurale sous le thème « L’accès des femmes rurales aux ressources forestières et aux marchés ». Selon le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, cette journée est une opportunité d’informations et de sensibilisation du public sur les droits des femmes rurales. Au dire du ministre, l’objectif du Projet d’investissement forestier phase 2 (PIF 2) est de reconnaître et d’honorer le rôle important dans la foresterie des femmes vivant dans les zones rurales. « A travers cette journée, nous voulons permettre aux femmes d’être des forestières à travers la création des pépinières et nous voulons dire haut et fort aux femmes que l’engagement est pris pour les aider dans le domaine de la foresterie et nous allons les appuyer à améliorer cela », a-t-il précisé.
Avant de les rassurer quant à la prise en compte de leurs préoccupations afin de renforcer leur résilience, leurs compétences et leur leadership. La coordonnatrice du projet d’investissement forestier phase 2 (PIF 2), Abé Koffi Thérèse, a pour sa part énuméré les objectifs dudit projet. « Il s’agit de développer, de conserver et d’augmenter le stock de forêt ainsi que d’améliorer l’accès aux sources de revenus issus de la gestion durable des forêts pour les communautés dans les zones d’intervention », a-t-elle indiqué. Elle a également présenté les cinq composantes du projet. A savoir l’appui à l’élaboration des plans d’aménagement participatifs des FC, la mise en œuvre des plans d’aménagement participatifs des FC C3, la gestion durable des parcs nationaux et réserves naturelles, la mise en œuvre des plans d’aménagement participatif des forêts classées de savane et l’administration, la coordination du projet et sauvegardes.
La coordonnatrice du projet a relevé des enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans les zones d’intervention .Ce sont, entre autres, la problématique de la pression foncière, la restriction d’exploitation des ressources naturelles, l’afflux de population dans les enclaves de zones du projet, l’absence de participation des femmes rurales, la problématique de l’exploitation et abus sexuel et du harcèlement sexuel. Notons qu’une visite terrain s’est faite dans le village de Gnankoradji pour s’immerger du vécu et du quotidien des femmes productrices de plants d’arbres dans le cadre des activités d’agroforesterie et de reboisement.
Robalé Symphorien
Correspondant régional
Légende photo ; Le ministre des Eaux et Forêts Laurent Tchagba (dans le fond) a expliqué le PIF2 aux femmes et aux populations de Soubré.
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