Soubré – Les femmes plaident pour le droit à la propriété foncière

Un atelier a été organisé dans le cadre des activités d’Alerte-Foncier sur les droits fonciers ruraux des femmes par la plateforme nationale de la société civile ivoirienne dédiée au foncier. C’était le mercredi 23 octobre dernier à Soubré en prélude aux assises nationales sur le foncier 2024 dont le thème est « Le genre et le foncier en Côte d’Ivoire : Quels enjeux et perspectives pour une gouvernance inclusive et une paix durable ? ».

Pour le chef de bureau de l’ONG Asapsu, Désiré Youan Bi, l’objectif de cet atelier est d’accompagner la réflexion collective et inclusive pour ressortir les problématiques, les dynamiques socio foncières en lien avec le genre dans la région de la Nawa. Au dire du secrétaire technique Alerte-Foncier, Stéphane Loroux, à travers cette rencontre, il s’agit d’améliorer la condition de la femme en termes de droit foncier. << Nous sommes venus à la base pour comprendre toute la problématique sur le foncier à Soubré, c’est-à-dire recueillir vos avis, comment les droits des femmes sont  pris en compte dans le foncier dans la Nawa. Alors nous aurons des pistes de sollicitations pour aller aux assises nationales prochaines >>, a-t-il précisé.

Pour lui, il est important de changer de mentalité sur la question du droit de la femme à la propriété.  << L’Etat de Côte d’Ivoire prône l’égalité de droits entre l’homme et la femme, donc il est normal qu’on reconnaisse le droit des femmes parce que les droits coutumiers ne donnent pas à la femme le droit à la propriété. Et il faut mener des stratégies pour faire changer de mentalité afin que les femmes aient accès à la terre >>, a-t- il indiqué. Avant de rassurer les uns et les autres que leurs préoccupations seront prises en compte. Le représentant du préfet de région, Bakayoko Falikou, a rassuré les femmes que leurs préoccupations seront portées plus haut afin qu’elles aient droit à la propriété foncière.

Robalé Symphorien

Correspondant permanent à Soubré

 Légende photo

Les participants à la rencontre ont posé au terme des échanges.

 

 

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié