Tchad / Nouvelle constitution – Le référendum pourrait se tenir le 19 novembre

Au Tchad, le référendum pourrait avoir lieu le 19 novembre si tout se passe bien. Une information obtenue par RFI auprès de la Conorec, la Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel. Le chronogramme est très serré au vu des taches qui sont prévues d’ici à cette date et les fonds nécessaires pour l’organisation de ce scrutin ne sont pas encore disponibles selon les documents parvenus à l’AFP.

Selon les prévisions de la Conorec, organisation mise en place en janvier dernier précisément pour organiser le référendum constitutionnel, ce sont exactement 38,58 milliards de francs CFA (60 millions d’euros) qui seront nécessaires pour l’organiser cette consultation programmée pour le 19 novembre prochain, juste au sortir de la saison des pluies.

Cette somme plutôt conséquente, comme le reconnaît une source de la Commission, doit également permettre d’installer et d’équiper la Conorec et tous ses démembrements, mais surtout d’organiser un enrôlement biométrique des Tchadiens en âge de voter. L’enrôlement devrait débuter le 20 juin et durer une vingtaine de jours.

Beaucoup reste à faire. La Conorec est en train d’installer les commissions provinciales qui devront mettre en place ensuite leurs démembrements départementaux et sous-préfectoraux ; l’actuel code électoral doit encore être amendé et le pouvoir de transition compte sur la communauté internationale pour financer une partie du budget prévu, ce qui fait craindre un glissement du calendrier électoral.

Mais le ministre de l’Administration du territoire et président de cette Commission s’est voulu rassurant. « C’est un calendrier indicatif mais nous travaillons d’arrache-pied pour le respecter, indique Limane Mahamat.. Si les circonstances amènent à un léger glissement, il doit quand même s’inscrire dans les délais impartis pour un retour à l’ordre constitutionnel, un délai de 24 mois… »

La course contre la montre est déjà lancée, pour une Conorec accusée d’être dominé par le MPS, l’ancien parti d’Idriss Deby père aujourd’hui défunt, ce que dément son président.

RFI

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