Dans ce texte ci-dessous, le président-fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et actuel président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Yao Noel, livre son témoignage sur ses rapports avec l’ancien président de la République de Côte d’ivoire, Laurent Gbagbo.
Je ne suis pas un partisan de Laurent Gbagbo. Je ne l’ai jamais été. Nous nous connaissons assez bien. Laurent Gbagbo était un intime de feu mon oncle Noël X Ebony mort ou tué dans un accident bizarre le 22 juillet 1986 à Dakar (Sénégal). Moi, j’étais le Directeur du journal LE DÉMOCRATE (organe politique officiel du PDCI -RDA) et je fis venir son neveu, feu Nazaire Breka comme Rédacteur en chef à mes côtés. Les deux familles étaient certes liées mais je n’avais aucun lien politique avec Laurent Gbagbo et son FPI de l’époque. J’étais aussi un frère et un ami de son lieutenant Lida Kouassi Moïse, un ami depuis la cité universitaire de Neudorf à Strasbourg.
Mais, je le répète avec insistance, sur le plan politique je n’ai jamais été du côté de Laurent Gbagbo que j’ai toujours trouvé sympathique, blagueur… Ce devait être en 2009, ma génitrice (aujourd’hui décédée depuis 2019) a eu un souci de santé à Tanda où elle a été admise en traitement. Dès que le Président de la République d’alors Laurent Gbagbo l’a appris par un de mes amis proche de lui, il me fit appeler par son médecin personnel. Une ambiance médicalisée fut mise à ma disposition pour aller jusqu’à Tanda( près de 400 km d’Abidjan) aller chercher ma vieille mère et l’hospitaliser aux frais de la Présidence de la République Démocratique à la Pisam où elle reçut les soins appropriés.
Fort heureusement, le diagnostic d’Abidjan était moins grave et moins sévère que celui du médecin de Tanda. C’est ainsi qu’au bout de 2 semaines, ma mère put retourner à Tanda. Je ne révèle guère cet épisode dans un sens politique ou politicien mais par honnêteté, reconnaissance et surtout pour libérer ma conscience car, dans ma vie, mes principes et mes valeurs cardinales, la RECONNAISSANCE figure au premier plan.
Je confirme donc le témoignage de la personne qui a écrit avant moi : Laurent Gbagbo l’a fait pour moi, journaliste ivoirien, Président fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, leader d’opinion et il ne m’a rien demandé, rien exigé en retour. Je lui suis reconnaissant comme à certains amis du régime actuel pour leur geste et témoignage d’amitié, de fraternité, de solidarité et de générosité, sans calculs. J’ai toujours, au-delà des divergences politiques, été et lutté pour une Côte d’Ivoire unie, fraternelle et solidaire.
Yao Noël,
Journaliste, ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI),
Président actuel de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA)
Légende photo
Le journaliste Yao Noel, ancien président de l’UNJCI et actuel président de l’UJPLA.
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