Les autochtones d’Abidjan-Adjamé, dans un élan de détermination, lors d’une conférence de presse organisée, le samedi 2 mars 2024, au sein de leur localité ont exigé de l’Etat de Côte d’Ivoire, la modification sans condition du tracé du 4e pont qui impacte Adjamé-village. Selon, en effet, le chef d’Abidjan-Adjamé et plusieurs de ses collaborateurs qui ont co-animé cette conférence, au siège de la chefferie traditionnelle, dans une ambiance de tension manifeste, les autorités compétentes ivoiriennes se doivent d’être visitées par la sagesse en s’asseyant à la table de négociation pour trouver une solution acceptable pour tous.
Qui, à en croire, le chef d’Abidjan-Adjamé, Nangui Boua Chérubin Isaac, devrait se résumer par l’annulation pure et simple du tracé de la voie d’accès du 4e pont transitant par l’avenue Reboul. Les autochtones d’Abidjan-Adjamé soutiennent ne pas savoir où aller en cas de mise en œuvre de la décision des services du ministère de l’équipement et des infrastructures économiques dirigé par le ministre Amédée Kouakou. C’est pourquoi ces derniers dont la conférence de presse a drainé du monde entendent se battre pour ne pas se faire arracher leurs terres. Non sans se presser de nuancer les propos face au feu roulant des questions de la presse nationale et internationale.
« Nous n’avons aucune action à mener si l’Etat refuse de se conformer à notre volonté. Nous allons au dialogue avec le gouvernement pour lui dire que c’est Adjamé-village qui a donné naissance à la commune d’Adjamé ainsi qu’à la ville d’Abidjan et qu’il n’y a pas lieu de tuer la poule aux œufs d’or », a expliqué avec beaucoup d’émotion le chef Nangui Boua devant un public acquis à sa cause. Comme solution de rechange, Nangui Boua Chérubin Isaac et ses administrés indiquent la zone de la cité policière, du côté de la commune du Plateau, pour la voie d’accès controversée. Parce qu’ajoutent les conférenciers, c’est le village qui est impacté et non des habitants d’Adjamé comme tentent de le faire croire des personnes non avisées au sein des services de l’Etat.Adjamé-village se met aussi dans la posture qui consiste à faire d’une pierre deux coups dans ses revendications. En réclamant à l’Etat des dédommagements liés à l’accaparement, notamment de ses terres des communes de Cocody et du Plateau. Pour Adjamé-village plus rien ne sera comme avant.
Félix Teha-Dessrait
Légende photo : Les chefs traditionnels d’Abidjan-Adjamé face aux journalistes, le samedi 2 mars 2024, ont dénoncé la voie d’accès du 4e pont impactant leur localité.
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