Affaire PDG SOPHIA.SA- Porte-parole CVC TAB – Ajavon Koffi condamné pour avoir escroqué 170 millions de Fcfa à Touré Ahmed Bouah

Six personnes ayant pour porte-parole, M. Ajavon Koffi,  se sont  rassemblées, le 16 mars 2024, dans un regroupement qu’elles ont baptisée « Collectif véritable des créanciers de Touré Ahmed Bouah » (CVC-TAB). Face à la presse, le porte-parole du CVC-TAB a accusé  le PDG de la société immobilière SOPHIA.SA, M .Touré Ahmed Bouah, par ailleurs, promoteur du projet Akwaba-City Ville Nouvelle, de leur devoir de l’argent qu’il refuserait de payer. « Faux et mensonges ! », réagit Touré Ahmed Bouah dans un communiqué produit par son service de communication. Un communiqué qui dévoile avec moult détails que Touré Ahmed Bouah ne doit aucune somme d’argent  à ces six personnes.

Bien au contraire, ce qu’il faut savoir c’est qu’Ajavon Koffi, porte-parole de CVC-TAB, fait l’objet d’une action en Justice qui a livré son délibéré, le 15 mars 2022, portant sur une opération d’escroquerie. En effet, Ajavon Koffi a été condamné pour avoir escroqué la faramineuse somme de 170 millions de Fcfa au PDG de la société immobilière SOPHIA.SA, Touré Ahmed Bouah.

«(…) En l’espèce Ajavon Koffi est poursuivi pour les faits d’escroquerie portant sur la somme de 170.000.000 de francs CFA ; il est constant comme résultant  des pièces du dossier de la procédure que le prévenu s’est fait remettre par Touré Ahmed Bouah un acompte de 170.000.000 de francs CFA  relativement à la cession de la parcelle d’une contenance de 386.402 mètres carrés, objet du tire foncier numéro 202083 du FROMAGER , alors qu’il avait hérité de son défunt père d’une parcelle de terrain d’une superficie de 8 hectares 10ares 19 centiares ; en outre , alors qu’il prétend avoir vendu un bien lui appartenant, le prévenu ne peut objectivement convaincre sur le fait qu’il invitât Touré Ahmed Bouah  par courrier  en date du 30 août 2001 à reverser la somme reliquataire de 155.027.226 francs CFA  entre les mains de mesdames  Ajavon Gisèle et Ajavon Emilie », a mentionné l’Expédition  de l’audience publique du 15 mars 2022 du Tribunal de première Instance d’Abidjan-Plateau présidée par le juge Bini Kouakou Maizan Charles , vice-président, président de la formation.

La décision de Justice qui condamne Ajavon Koffi

 Et l’Expédition d’ajouter : « En sus, le prévenu ne peut prétendre  être propriétaire de la parcelle de terrain cédée et dans le même temps affirmer que la famille AJAVON  est une et indivisible et que ses sœurs et lui ont besoin de liquidité pour faire face à leurs charges respectives ; autant de choses qui  induisent le caractère indivis du bien immobilier. Il s’ensuit qu’il a usé de fausse qualité de propriétaire pour faire naître l’espérance d’un succès, et a, par ce moyen, escroqué tout ou partie de la fortune de Touré Ahmed Bouah ; il convient, en conséquence, de le déclarer coupable des faits poursuivis  et de lui faire application  de la loi pénale ».

Face à cette culpabilité établie d’Ajavon Koffi, la Justice l’a condamné  à « dix (10) ans d’emprisonnement  et un million (1.000.000) de francs CFA. Décerne contre monsieur Ajavon Koffi, un mandat d’arrêt (…) Condamne Ajavon Koffi  à payer  à Touré Ahmed Bouah la somme de dix millions (10.000.000) de francs CFA à titre de dommages et intérêts ». L’attestation du dispositif du plumitif de la Cour d’appel du Tribunal de première Instance d’Abidjan-Plateau signé le 16 mars 2022 a réaffirmé la condamnation d’Ajavon Koffi.

Des propos contredits…

Au regard de toutes ces preuves de la Justice qui accablent Ajavon Koffi, quel intérêt peut-on accorder à ses propos ci-dessous tirés de sa réponse au communiqué du service de communication de Touré Ahmed Bouah ? Visiblement aucun intérêt. « Touré Ahmed Bouah n’est ni enfant d’Ajavon, ni conservateur et ment grossièrement que j’ai soustrait frauduleusement à ma famille un bien. Le menteur pense que celui qui l’écoute n’est pas intelligent ou n’a pas de mémoire pour se rappeler. A la télévision ivoirienne première chaîne et devant la presse écrite, j’ai toujours montré les décisions de justice qui m’ont permis d’être le propriétaire de ma parcelle. Ce sont des parcelles que mes aînés ont vendu et ma société a racheté. Aujourd’hui, cette parcelle porte le nom de SOPHIA SA, il me donne mon argent selon ses humeurs et  en miette et quand il est content », a affirmé Ajavon Koffi.

Didier Depry

 Légende photo : Le PDG de la société immobilière SOPHIA.SA, M. Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akwaba-City Ville Nouvelle.

 

 

 

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