Arts plastiques – Le peintre Samir Zarour revient sur les cimaises au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire

Comme à l’accoutumée, le 1er diplômé ivoirien de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, Samir Zarour, présente une exposition tous les deux ans à Abidjan. Ainsi, le jeudi 22 février 2024, à partir de 19h, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire à Cocody, sera-t-il l’hôte du beau monde qui effectuera le déplacement pour assister au vernissage de sa nouvelle exposition de peinture.Cette année, l’exposition de cet artiste aux multiples inspirations aura pour haut parrain le général Abdoulaye Coulibaly, PCA de la compagnie aérienne nationale, Air Côte d’Ivoire.

Il est important de souligner que l’ancien pilote de feu le président Félix Houphouët-Boigny, qui sera présent au vernissage de ce jeudi, a déjà parrainé une exposition de Samir Zarour. Il y a notamment 12 ans de cela, la première fois. En prélude au vernissage de cette rencontre picturale que l’artiste veut haut en couleurs et organisée en collaboration avec Windsor Gallery et le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, Samir Zarour était face à la presse, le vendredi 16 février dernier, au restaurant Pizza Cabana sis à Abidjan-Cocody. A cette occasion, il a dit aux journalistes que ce sont 20 toiles qui seront sur les cimaises au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Parlant de sa palette, l’élève des peintres Roger Chapelain-Midy et Yves Brayers relèvera qu’à ses débuts, il mettait en avant les couleurs tristes, un peu pâles. Mais qu’avec le temps, il s’est tourné vers des couleurs chaudes, vives comme le bleu, le rouge et le jaune. « Des couleurs qui ramènent beaucoup plus à la chaleur », soutient celui qui dit aimer peindre les femmes nues. « Je mets en valeur la beauté de la nature et même de l’Homme », se réjouit l’ex-professeur de peinture à l’INSAAC (1968-1998). Et de retenir que « cette exposition, qui arrive juste après la CAN qui a vu le sacre de l’équipe nationale ivoirienne, doit être la continuité de la fête ».

A l’en croire, la culture, pour lui, est l’âme d’un pays. Et celui qui s’attelle à défendre l’art et les artistes en Côte d’Ivoire, et pour qui le devoir de transmission aux jeunes générations est un sacerdoce d’ajouter : « Chaque œuvre est un combat de longue haleine. Je laisse libre court à mon inspiration ». Par ailleurs, Samir Zarour reconnaît qu’il est « un artiste à 3 dimensions : hauteur, largeur et profondeur ».

Pour lui, chaque artiste doit avoir sa propre identité, son propre style, sa propre écriture par lesquels on le reconnaît de prime abord. En outre, il revendique : « Je suis pour un devoir de mise en valeur des jeunes artistes. Je suis figuratif de nature, surréaliste et aussi romantique. Je vais rêver les gens. J’estime que les gens ne regardent pas assez souvent la nature. En tant qu’artiste, je mets en valeur la beauté de la nature. J’affectionne la peinture à huile et la couleur pastel ».

Marcellin Boguy

 

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié