Certains observateurs n’approuvent pas l’information préalable donnée par la Direction générale de la police nationale (DGPN) relativement au contrôle des plaques d’immatriculation banalisées, des vitres teintées, des véhicules administratifs portant WWW et des véhicules neufs hors délai d’immatriculation. Pour eux, autant on n’informe pas avant de descendre dans les fumoirs, autant on ne devrait pas informer les contrevenants à moins que l’objectif ne soit de les alerter afin qu’ils prennent des dispositions pour échapper au contrôle.
« Est-il vraiment nécessaire de faire un communiqué avant de faire ce contrôle? C’est insensé et improductif. La preuve, les rues étaient désertes aujourd’hui (mardi 20 août, Ndlr) », note un enseignant. Et un opérateur économique d’ajouter : « On attend les objectifs fixés et les conclusions de ce contrôle et surtout les raisons de l’annonce du contrôle à l’avance. Peut-être que la DGPN avait déjà fait des sensibilisations. Si tel est le cas, on avait plus besoin d’annoncer la répression, à moins que l’on veuille couvrir ceux qui banalisent leurs plaques d’immatriculation ou roulent dans des voitures aux vitres teintées ».
Le constat fait est que la majorité des types de véhicules visés appartiennent, comme nous le mentionnions dans notre précédent article, aux éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS). Une telle opération devrait être inopinée si l’on veut atteindre de bons résultats.
Une correspondance de SKD
Légende photo : Une vue de voitures en circulation à Abidjan.
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