Côte d’Ivoire/ Comité national olympique (CNO) : Bamba Cheick Daniel se porte candidat à la présidence

Le général Lassana Yikiré Palenfo (81 ans), président du Comité national olympique (CNO) depuis 2000, qui prendra assurément sa retraite maintenant, avait annoncé, le mercredi 16 mars dernier, la tenue de l’assemblée générale élective du CNO, le 30 avril 2022 à 10h, au siège du comité, à Cocody Deux-Plateaux. Il a précisé  que l’organisation de l’assemblée général élective se déroulera conformément aux textes en vigueur depuis 2002. La liste des candidats à la présidence du Comité national olympique (CNO) de Côte d’Ivoire étant ouverte, Me Bamba Cheick Daniel, CN 7e Dan, vice-président de l’Union africaine de Taekwondo, ex-président de la Fédération ivoirienne de Taekwondo (2009-2021), a fait officiellement acte de candidature pour la présidence du Comité national olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CI), le lundi 11 avril dernier à 10h 46 mn au siège du CNO-CI à Cocody II Plateaux. Selon le communiqué fourni à la presse par son équipe,

son dossier de candidature, conformément au dernier communiqué du CNO-CI en date du 4 avril 2022, comprenait sa demande de candidature adressée au président du CNO-CI et une copie de sa carte nationale d’identité (CNI).  Ce dossier a été remis, en l’absence pour cause de maladie de la Secrétaire générale du CNO-CI, contre décharge faisant foi, à M. Kouassi François, responsable du protocole du CNO-CI, assisté de Mme Kodja Cécile, Assistante du président Lassana Palenfo.  Me Bamba Cheick Daniel était accompagné du porte-parole du Groupe de réflexion « Réinventer l’Olympisme ivoirien », M. Akondé François-Xavier, son directeur de campagne, M. Ouattara Fétigué, vice-président de la Fédération ivoirienne de Basketball, et son conseiller Juridique, M. Koffi Ephrem.  Nous vous proposons en intégralité, les deux réactions de Me Bamba Cheick Daniel, après avoir fait acte de candidature.

 

 

DECLARATION APRES AVOIR FAIT ACTE DE CANDIDATURE

« Je voudrais saluer le personnel du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CI), qui nous a reçus ce matin. En l’absence certes de Mme la Secrétaire Générale du CNO-CI, nous avons été reçus par le Responsable du Protocole de l’institution (M. KOUASSI François) et l’Assistante du Président du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire (Mme KODJA Cécile), le Général Lassana PALENFO, à qui la mission a été confiée de recevoir les dossiers de candidature ce jour. Je suis accompagné du Porte-Parole du Collectif des Présidents des fédérations sportives olympiques réunis au sein du groupe de réflexion « Réinventer l’olympisme ivoirien », M. AKONDE François-Xavier, un collectif qui soutient ma candidature, et mon Directeur de Campagne, M. OUATTARA Fétigué, pour pouvoir de façon solennelle, avec la grande symbolique que revêt un tel acte, pour déposer personnellement ma candidature au poste de Président du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire.

Je suis heureux que mon dossier de candidature soit maintenant entre les mains du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire. Nous attendons sereinement que les candidatures définitives soient publiées le 19 avril prochain pour que nous entrions en campagne. Je remercie encore une fois ceux qui nous ont reçus pour leur amabilité qui a entouré cet accueil. Nous partons confiants que cette élection s’organisera selon les valeurs olympiques dans l’inclusivité et la transparence totale. Nous avons alerté à ce propos, le Comité National Olympique sur nos craintes, j’ai confiance que tout sera réglé avant l’élection.  J’appelle les autres personnalités qui ont fait acte de candidature, à ce que nous soyons un exemple pour la Côte d’Ivoire, à travers un processus électoral apaisé et rassurant ».

 

SON AMBITION POUR LE COMITE NATIONAL OLYMPIQUE (CNO) DE CÔTE D’IVOIRE

 

« Mon ambition pour l’olympisme ivoirien ne date pas de ma candidature au poste de Président du Comité National Olympique de Côte d’Ivoire. J’ai contribué à travers mon vécu au Taekwondo, à accompagner l’olympisme ivoirien. En organisant en effet le Taekwondo ivoirien, discipline qualifiée naguère de sport mineur, pour le hisser au firmament de l’olympisme en faisant gagner à notre pays et à l’Afrique de l’Ouest, la première médaille d’or olympique toutes disciplines confondues. Sans oublier les deux médailles de bronze que nous remportons.

C’est une contribution qui date et sans faire du copier-coller, nous pensons que ce vécu au Taekwondo mis au service de l’olympisme ivoirien, une fois que nous serons élus, devra être mis au service de tous. Nous avons déjà donné la preuve qu’un dirigeant de sport doit être à l’écoute et au service de ses pairs Présidents des fédérations sportives nationales.

Une écoute que nous voulons attentive, le consensualisme qui impose de discuter avec ses pairs, échanger les idées, regarder dans la même direction, monter ensemble un projet olympique fiable, bancable et rassurant pour la Côte d’Ivoire. Avec eux et pour le rayonnement du sport ivoirien, asseoir nécessairement les bases de la détection de talents car la Côte d’Ivoire dispose d’énormes potentialités. Notre ambition demeure également d’organiser tout un processus de redevabilité. Le CNO-CI se doit être redevable vis-à-vis de ses mandants, c’est-à-dire rendre compte. Nous organiserons, en conformité avec les statuts du CNO-CI, des réunions périodiques pour recueillir les avis des uns et des autres, et une fois l’an, l’Assemblée Générale Ordinaire pour s’assurer que le tir soit encore dans le sens de nos ambitions.

Concernant le projet olympique que nous souhaitons consensuel, en associant le patronat ivoirien et le Ministère des Sports, j’en suis persuadé de mon expérience au Taekwondo, l’olympisme ivoirien connaîtra un changement radical. Également avec mes pairs, nous nous emploierons à faire vivre le Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA, qui devient l’avant-garde du Centre olympique d’excellence de Côte d’Ivoire ».

Nous sommes aujourd’hui à deux ans des olympiades de Paris, il faut sans plus attendre se mettre au travail. Le temps joue contre nous, c’est pourquoi notre ambition pour le CNO-CI est placée sous le signe de l’urgence à court terme pour 2024. A long terme, nous mettrons sur place un système de gestion olympique performant, comme l’ont déjà fait certains pays autour de nous comme le Sénégal. Ce pays d’ailleurs, organisera en 2026, les Jeux Olympiques de la Jeunesse au niveau continental. Avec une organisation rigoureuse, la Côte d’Ivoire peut atteindre ce niveau.

Je viens avec mes pairs Présidents des fédérations sportives nationales, relancer, réinventer l’olympisme en Côte d’Ivoire, car il est clair que nous sommes assis sur un gisement (CNO-CI) insuffisamment exploité ».

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