Côte d’Ivoire / Commerce illicite des animaux protégés : Deux trafiquants d’écailles de pangolin arrêtés 

Deux trafiquants spécialisés dans le commerce des écailles de pangolin ont été arrêtés par la Police, le mercredi 10 août dernier, dans la commune de Yopougon (Abidjan). Ces derniers ont été interpellés avec en possession de 122 kg d’écailles de pangolin dissimulés dans trois sacs. Cette arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire. L’information relative à cette arrestation provient d’un communiqué d’EAGLE-Côte d’Ivoire daté du samedi 13 août 2022.

Selon le communiqué, c’est en début de la matinée du mercredi 10 août 2022 que les hommes de l’UCT et de la DPFE-MINEF avec l’appui technique d’EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées, ont pu mettre la main, dans la commune de Yopougon, sur  les trafiquants d’écailles de pangolin. L’assaut a été mené au moment où ces trafiquants s’apprêtaient à écouler leurs produits de contrebande. Au total, trois sacs d’écailles de pangolin ont été saisis, le tout d’un poids total de 122 kg.

Les deux personnes arrêtées, un homme et une femme, avaient chacun leur rôle dans ce trafic. L’homme était chargé de collectionner les écailles depuis le Libéria puis les acheminer à Abidjan, tandis que la femme était chargée de les emmagasiner pour chercher de potentiels acheteurs.

Arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés en garde à vue à l’UCT. Après quoi, ils ont été déférés le vendredi 12 août 2022, au Tribunal de Première instance d’Abidjan-Yopougon. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les deux contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3000 à 300.000 FCFA si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.

A noter que les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire en termes de lutte contre le trafic des espèces protégées montrent que les autorités ivoiriennes intensifient leurs efforts pour éradiquer ce phénomène et faire appliquer la loi faunique.

 

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