La Société sucrière Sucaf a produit plus de 110 000 tonnes de sucre pour la campagne 2021-2022 contre 99 116 tonnes en 2020-2021. Ce résultat a été réalisé en partie grâce au contrat-plan entre le gouvernement et les industriels de la filière, conclu le 1er mai 2021. L’information a été rendue publique par le directeur général de SUCAF, Jean Pierre Champeaux, le vendredi 22 avril der,nier, à Ferkéssedougou, au nord de la Côte d’Ivoire, à l’occasion de la fête marquant la fin de la campagne. L’information est issue du communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et du Développement rural du dimanche 24 avril 2022.
Les résultats du contrat-plan (dont l’objectif est d’accroître la production du sucre et améliorer la compétitivité du secteur sucrier) ont été présentés au cours de cette fête organisée par les acteurs en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani. Selon les données de SUCAF sur un objectif fixé de 125.000 tonnes pour la campagne en cours, la production actuelle est estimée à 112 324 tonnes de sucre et 1.151.000 tonnes de canne. Pour Jean Pierre Champeaux la production de sucre est un chiffre record.
Kobenan Kouassi Adjoumani, pour sa part, estime que cette performance est le résultat de la politique initié par le président de la République, Alassane Ouattara afin de redynamiser la filière sucre en Côte d’Ivoire. « Alors qu’en 2021, la production, envoisinait 99.116 tonnes, aujourd’hui, nous sommes à 111.000 tonnes voire au-delà« , s’est-il réjoui. Et de poursuivre: « Le président Ouattara connait vos difficultés, il sait également que la filière sucrière traverse des moments difficiles en raison de la pandémie à Covid-19 avec la hausse des coûts des engrais« . Pour Adjoumani Kouassi la redynamisation de la filière permet, en outre, de sauver des emplois et réaliser par la même occasion l’autosuffisance en sucre.
L’industrie sucrière ivoirienne est confrontée à des problèmes de compétitivité qui sont notamment liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies et à la fraude La Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975 des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays.
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