Le Programme SAFAF (Sécurité alimentaire de la fourche à la fourchette) a été officiellement lancé en Côte d’Ivoire, le jeudi 7 novembre 2024, au terme d’un atelier, à Abidjan-Marcory. Ce programme vise à soutenir la connectivité, l’inclusion et le commerce entre tous les maillons de la chaîne de valeur des produits vivriers « de la Fourche à la Fourchette » pour assurer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.
Le programme SAFAF est une initiative de l’ONG Lady-Agri mis en œuvre avec l’OCPV (Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers). Selon Illary Barry, secrétaire général de Lady-Agri, il devrait durer 4 ans. Durant cette période, plusieurs actions de soutien aux femmes, de la production de vivriers à la consommation, seront menées grâce à un financement de l’Union européenne de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA. Entre autres, accélérer l’accès des produits vivriers au marché, améliorer la connectivité et optimiser l’efficacité logistique pour les acteurs de la chaîne de valeur du vivrier.
Dans l’exécution du Programme SAFAF, Lady-Agri apporte son expertise dans l’accompagnement des femmes dans l’agri-entrepreneuriat, la structuration des coopératives et PME- PMI, l’accès et maitrise des finances et l’accès aux marchés pour les femmes. De son côté, l’OCPV qui possède une connaissance approfondie des politiques publiques, facilite l’accès des produits vivriers au marché par la mise en place d’infrastructures de commercialisation comme les marchés de proximité, d’informations sur les besoins du marché, des solutions numériques de gestion collecte et d’analyse du marché. Ce programme sera, selon Illary Barry dans 7 régions du pays ainsi qu’à Abidjan.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie a salué ce programme qui « s’inscrit dans la stratégie du gouvernement ». « Le programme SAFAF permet d’identifier les contraintes spécifiques aux grandes zones agro-climatiques du pays et de proposer des solutions adaptées en vue de garantir la sécurité alimentaire de la fourche à la fourchette », a expliqué Souleymane Diarrassouba. Surtout que la Côte d’Ivoire constitue marché de consommateurs en pleine expansion (50 millions d’habitants, en 2050, selon les estimations), donc une opportunité de croissance et d’investissements pour les acteurs de la chaine de valeur alimentaire
K. Bruno
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Le ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, entouré des représentants de l’Union européenne et des acteurs impliqués dans le programme.
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