Culture/ Accusé de violence domestique : Le rappeur Kaaris menacé d’emprisonnement ferme

A l’état-civil, il se nomme Okou Gnakouri Armand mais dans le monde musical et artistique, surtout dans celui du rap dont il est l’une des grosses stars en France, on l’appelle Kaaris. Il est un Français d’origine Ivoirienne. Kaaris est connu pour son talent et ses chansons à succès mais il se signale également par ses actes de violence physique à l’instar de son rival Booba, autre grosse star du rap français.

En début de semaine dernière, Kaaris a été visé par une plainte pour  « violence volontaire et non-assistance à personne en danger » sur son ex-compagne. Linda P, la supposée victime, l’accuse de l’avoir frappée en janvier 2021 à Linas (Essonne), Paris, capitale franàaçise, alors qu’elle venait lui demander des explications sur son départ du domicile conjugal. Le rappeur, lui, nie catégoriquement avoir été violent.

Après avoir été condamné à 18 mois de prison avec sursis suite à sa bagarre avec Booba à Orly en 2018, Kaaris pourrait bien repasser devant la justice. D’après le quotidien français Le Parisien, l’agression se serait déroulée le 19 janvier 2021. La jeune femme aurait subi des coups de pieds et de poings et aurait eu les ongles arrachés suite à la violence du rappeur. A cette époque, elle n’avait déposé qu’une main courante, par peur de recevoir des représailles de la part de son ex-compagnon. Elle craignait qu’il tente de la faire taire pour préserver sa carrière. Elle aurait également porté plainte contre Marion P., la nouvelle petite amie de Kaaris, pour « non-assistance à personne en danger ».

Interrogé par Le Parisien, Me Yassine Maharsi, l’avocat de Kaaris et de Marion P., se dit très serein pour celui qui a refusé l’octogone face à Booba : « Mon client nie catégoriquement ces accusations fallacieuses de violences. Une plainte pour dénonciation calomnieuse sera déposée sans tarder. Son ex-compagne se fait passer pour une victime parce qu’elle est l’agresseure. C’est une méthode, hélas, très banale et qui est vouée à l’échec. La justice fera son office est c’est une très bonne chose« . Le parquet d’Évry-Courcouronnes (Essonne) , a ouvert, le 15 juillet 2022, une enquête préliminaire.

Didier Depry

(Source : Le Parisien)

 

 

 

 

 

 

 

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