Drame à Abobo – Un commissaire de justice perd tout dans un incendie

 M. Quaine N’Guessan N’Takpé, commissaire de justice domicilié à Abobo Akékoi Djibi, est en ce moment dans le désarroi. Et ce, depuis l’après-midi du samedi 17 juin 2023. En effet, sa maison de 4 pièces est malencontreusement partie en fumée. A l’issue de ce drame, sa petite famille a tout perdu.

A en croire l’infortuné père de 4 enfants, un incendie s’est déclenché aux environs de 16h après le rétablissement de l’électricité qui avait été interrompue par deux fois à 15h.

« J’ai tout perdu. Tout a brûlé. Notamment les meubles, les documents administratifs de mes enfants, ceux de mon épouse et les miens, les dossiers de mes clients. Rien n’a pu ainsi être épargné », nous a-t-il fait savoir par téléphone dans la soirée du mardi 20 juin 2023.

M. N’Takpé dit cependant ignorer, pour l’instant, l’origine de cet incendie. Toutefois, il révèle que ledit incendie s’est déclenché dans la chambre de ses enfants, « une pièce en face de la chambre principale ». Son épouse, nous a-t-il appris, était endormie dans la chambre des parents.

« C’est Dieu qui nous a sauvés. Il faut savoir que lorsque la fumée a commencé à se propager, une fillette, âgée de seulement 2 ans et ne pouvant donc s’exprimer, est précipitamment sortie de la chambre incriminée, surprise dans son sommeil, en faisant de grands gestes. Il faut souligner que j’étais absent de la maison quand le drame a eu lieu, étant parti à la rencontre d’un client. Et nous avions de la visite ce jour-là à la maison. Nos étrangers étaient tous assoupis au salon.

Ce sont eux, aidés de nos enfants, qui ont alerté ma femme qui se trouve être asthmatique. Par leur courage, ils l’ont fait traverser le feu dans le couloir menant au salon. C’est une fois hors de notre chambre que le feu s’y est propagé, emportant tout au passage. On ne pouvait donc plus rien faire, le feu ayant pris des proportions inimaginables, indescriptibles », relate-t-il.

Les sapeurs-pompiers, a affirmé M. N’Takpé, sont arrivés sur les lieux du drame 40 minutes après le déclenchement de l’incendie.

Depuis lors, le commissaire de justice, dans l’embarras, a été contraint à déposer ses enfants chez son grand fils à Abatta, pendant que sa femme, sa grande fille qui prépare en ce moment le Baccalauréat et lui-même se sont fait héberger par l’une de ses connaissances, le temps de trouver une autre solution palliative, mais durable devant lui permettre de réunir toute sa petite famille sous un même toit.

Par ailleurs, le commissaire de justice tient aussi à remercier leurs voisins qui ont apporté soutien matériel, réconfort moral et secours à sa petite famille en cette période difficile. « L’élan de générosité se poursuit », admet-il.

Il est important de relever que le jour de cet incendie, M. Quaine N’Guessan N’Takpé n’avait pas sa carte professionnelle et son permis de conduire avec lui. « Actuellement où je vous parle, je ne dispose plus de documents administratifs. Comme je l’ai dit, mes dossiers, diplômes et ceux de mes enfants sont partis en fumée. En plus de la somme de 360 mille Fcfa de clients avec laquelle je suis revenu le vendredi soir du service.

Ma femme, commerçante, elle, a perdu dans l’incendie la somme de 600 mille Fcfa qui se trouvait dans son placard au moment des faits. C’est un samedi noir difficile pour nous, mais surtout difficile à comprendre », se lamente-t-il.

Marcellin Boguy 

Leave a Reply

Your email address will not be published.