34 victimes dont 4 décès et plusieurs blessés lors de l’effondrement d’un immeuble R+4, habité par 50 personnes, à Cocody Angré 9ème tranche non loin du carrefour CGK. Le drame s’est produit dans la nuit du dimanche 6 mars au lundi 7 mars 2022, au environ de minuit. Aubin Zion, Lieutenant-colonel du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm), a dit qu’ils ont été alertés au environ de minuit.
« Provisoirement nous avons identifié 34 victimes. Malheureusement le bilan fait état de 34 victimes dont 4 décès, 13 blessés évacués aux Chu d’Angré et de Cocody. Il y a une 1 fille blessée, évacuée dans un centre de santé privé, et 17 victimes mises en sécurité. On nous a signalé la présence d’une fille de 14 ans qui habitait au quatrième étage. Nous poursuivons donc les recherches pour retrouver les éventuelles victimes encore sous ce tas d’ordures », a déclaré le Lieutenant-colonel Aubin Zion.
Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné, qui s’est rendu sur le site du drame a aussi compati à la douleur des parents des victimes. « Ces accidents sont évitables si tous les concernés sont plus conscients de leur propre responsabilité », a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « Le ministère continuera à monter en puissance dans son action de sensibilisation, mais également de contrôle et de démolition des constructions à risques ». Bruno Koné a rappelé aux maîtres d’ouvrage que le permis de construire est obligatoire pour toute construction en milieu urbain. De même que le recours à un architecte, un bureau de contrôle ou un ingénieur conseil pour la conception de l’ouvrage, le suivi et la supervision des travaux au-delà de R+2.
Mathieu Katcha, conseiller municipal, membre du comité d’infrastructures, et membre du comité sécurité de la mairie de Cocody a au nom du maire Jean Marc Yacé, compati à la douleur des riverains et présenté les condoléances aux familles éplorées.
Le député de Cocody, Kéty Lansiné Soumahoro, était également sur les lieux du drame. « On ne peut pas accepter que l’effondrement des immeubles soit un phénomène auquel on s’habitue. C’est pourquoi je soumettrai à l’Assemblée nationale une commission d’enquête en vue de savoir les raisons profondes de ces effondrements d’immeubles à Abidjan. Il ne faut plus que ce phénomène se poursuive », a-t-il souhaité.
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