Fête du travail en Côte d’Ivoire : Les syndicats dénoncent la cherté de la vie

Les centrales syndicales, en dehors des revendications corporatistes, n’ont pas manqué de dénoncer la cherté de la vie en Côte d’Ivoire avec en prime la paupérisation des ménages. Les leaders syndicats ont demandé au gouvernement de prendre des mesures pour soulager les ménages qui souffrent à cause de l’inflation. C’était le dimanche 1er mai 2022, à la Primature à Abidjan-Plateau lors de la commémoration de la fête du travail.

Les préoccupations soulevées par la centrale syndicale Humanisme, la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire, la centrale syndicale Dignité et l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) se résument, entre autres, à la révision du statut général de la Fonction publique, l’élargissement des primes à tous les fonctionnaires.

Elles concernent également la déclaration des employés de maison à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), le respect de la liberté syndicale tant dans le privé que le public, le relèvement de l’indice référentiel, la suppression de l’impôt appelé Contribution nationale, la mise en place d’une assurance chômage,, la suppression des impôts sur les pensions de retraite, la libération de certains syndicalistes emprisonnés pour raison de grève, etc.

Le Premier ministre Patrick Achi,  a rassuré les centrales syndicales qu’il traduire fidèlement au chef de l’Etat, Alassane Ouattara leurs requêtes quant à l’acquisition de leurs sièges respectifs ainsi que les décorations en guise de récompenses. Il a invité les leaders syndicaux à tous demeurer aux côtés du gouvernement dans une dynamique de dialogue social constructif permettant de maintenir et de renforcer une paix sociale condition indispensable pour l’amélioration du quotidien des populations.

Concernant la cherté de la vie caractérisée par la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité, de la farine de blé, du carburant, etc, Patrick Achi a indiqué qu’elle résulte, entre autres, de la crise russo-ukrainienne et d’autres facteurs exogènes. C’est en cela que le gouvernement, a-t-il rappelé, a consenti 182,5 milliards de Fcfa depuis janvier 2022, dans le but d’aider les populations à faire face à la flambée des prix.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, s’est félicité du dialogue social qui a permis d’adresser l’ensemble des problématiques du monde du travail. C’est pour cela il a réitéré sa demande de renouvellement de la trêve sociale en cours. Il a, par conséquent, égrené les chantiers futurs, que sont la consolidation du dialogue social, la régulation sociale des travailleurs domestiques, la finalisation des textes relatifs à la retraite complémentaire par capitalisation des travailleurs du secteur privé formel et la poursuite de l’adoption de textes d’application du code du Travail (notamment ceux relatifs à la sécurité et à la santé du travail).

Ainsi que la création du fonds de garantie des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire, la mise en œuvre du projet national intégré d’insertion professionnelle des handicapés et la mise en place au niveau de la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE) d’une branche des accidents du travail et maladies professionnelles et d’un fonds social de vieillesse.

 

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