L’épisode cruel et meurtrier depuis ce cruel et inoubliable 7 octobre 2023 des crimes et massacres du Hamas en territoire Israélien, le septuagénaire conflit du Proche-Orient est dramatiquement revenu au premier plan de l’actualité. Plus de soixante-quinze ans après la création de l’Etat d’Israël, la paix dans cette partie du monde reste troublée et presque impossible.
L’on sait, en remontant le cours de l’histoire, que les arabes et les Israéliens ont eu à s’affronter au nom du droit, de chaque communauté, à l’existence et à l’autodétermination. En somme, il s’agissait, depuis ces temps immémoriaux, d’une « guerre du droit » au nom du droit inaliénable voire imprescriptible de chaque peuple à une existence pacifique sur un territoire bien limité et bien matérialisé.
Ainsi, les juifs et les arabes, notamment les palestiniens, n’ont vraiment et réellement jamais fumé le calumet de la paix depuis au moins 1948 au nom, redisons-le, de la « guerre du droit ». Les résolutions de l’Organisation des Nations unies (ONU) en vue du partage de la portion de terre pour la création et l’existence de deux États, n’ont pas réussi, jusqu’à ce jour, à instaurer, ramener et maintenir la paix .
Voilà donc le tableau général, l’atmosphère prévalant depuis l’après seconde guerre mondiale. Désormais face-à-face et pas encore côte-à-côte, se regardant en chiens de faïence, israéliens et palestiniens se portent les coups les plus cruels comme on l’a vu le 7 octobre et depuis ce jour innommable.
Frappes, tirs d’artillerie, bombardements, violents combats entre Tsahal, l’armée israélienne, et les membres du Hamas. Aujourd’hui, à défaut pour le monde entier d’avoir pu enrayer et éviter la conflagration et la brutale guerre à laquelle nous assistons impuissants, immobiles et passifs, l’urgence est claire que l’humanité entière doit œuvrer pour que le « droit de la guerre » soit respecté préservé.
Les conventions internationales en la matière, normalement les 4 conventions de Genève de 1949 prévoient que les civils, les personnes non-combattantes, les enfants, les personnes âgées etc. soient épargnés. Dès lors, ce qui se passe sous nos yeux est inadmissible, insoutenable et insupportable. Il faut que les civils soient préservés, que les infrastructures d’eau, d’électricité, et de nos jours, du téléphone et d’internet ne soient pas mises hors service, détruites ou suspendues et rompus.
Autant dire clairement, nettement et fermement aux protagonistes du conflit que s’il existe une « guerre du droit » pour défendre son existence et sa cause , il existe aussi, le « droit de la guerre » pour préserver et sauver des vies humaines, celles d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards qui ne peuvent pas combattre, qui ne combattent donc pas et qui ont besoin de protection et de sécurité.
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