En Afrique, si le sport tient une place importante, le football, lui, a et conserve une prédominance. On eut même dit une « domination territoriale », exactement comme sur l’aire de jeu. Pour l’actualité, les péripéties à n’en plus finir de l’infect et abject marathon autour de la désignation du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale camerounaise, LES LIONS INDOMPTABLES ne semblent pas prendre fin de sitôt. A la base de cette dispute aussi vive, bruyante que gênante, une (simple) désignation d’entraîneur national pour remplacer Rigobert Song remercié.
Le ministère des sports et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot ) se « roulent et se traînent par terre » pour avoir le dessus. Un match, en réalité, insipide et malodorant voire carrément contre-productif pour la sélection nationale camerounaise. Dans ce triste, désolant et désopilant spectacle, il y a la politique politicienne qui tourne, rôde et toujours en embuscade pour imposer ses choix et son agenda qui, loin s’en faut, ne sont point ceux du Ballon rond.
S’il est vrai que, de nos jours, le sport notamment le football, joue un rôle essentiel dans le jeu des nations et le rapprochement des jeunesses africaines et mondiales, il ne faut pas laisser le combat politique prendre le dessus. Ce serait un lamentable « hors-jeu », comme on dit en football. La compétition sportive sur l’aire de jeu est une chose. La lutte politique en est une autre. L’une peut contribuer à assouvir les appétits et ambitions de l’autre mais il convient de toujours faire la part des choses pour ne point les confondre. A ce jeu, l’une et l’autre courent inexorablement à leur perte.
Grande nation de football, le Cameroun doit, à présent, se ressaisir pour ne plus offrir à l’Afrique et au reste du monde ce honteux et piteux spectacle. Déjà, la large victoire ce week-end des Lions Indomptables sur le score de 4 buts à 1 face à l’équipe nationale du Cap Vert, est encourageante et peut augurer d’un retour prochain à la normale avec la fin du folklore tropical auquel le peuple camerounais lui-même et toute l’Afrique assistent malheureusement depuis des semaines. Un vrai et minable « vuvuzela » indigne, indigeste et indigène.
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