L’impartial – Grâce présidentielle et réconciliation nationale – par Yao Noël

Autant l’élan a été populaire, national et grandiose autour de la CAN et de la victoire des Éléphants de Côte d’Ivoire, autant la grâce présidentielle du jeudi 22 février 2024 aura, elle aussi, été accueillie dans l’allégresse et un fort enthousiasme.

Cette mesure prise par le chef de L’État en faveur de 51 condamnés de la crise post-électorale de 2010-2011 est venue, comme la Coupe d’Afrique des nations de football, mettre du baume au cœur de l’écrasante majorité des Ivoiriens et de leurs amis de l’extérieur. Coup sur coup, après l’immense joie du peuple ivoirien uni et soudé autour de l’équipe nationale de football, la décrispation du climat général est, elle aussi, intervenue à la grande satisfaction de tous.

Assurément, le chef de L’État a bien joué tant dans le fond que dans la forme,  tant dans le  « timing » que dans l’opportunité elle-même de cette grâce. Nous nous en réjouissons aussi bien pour les bénéficiaires que pour les besoins de la réconciliation et de la cohésion nationales. Nul ne prétendra sûrement bouder son plaisir ou faire la fine bouche car toute sortie de prison est toujours bonne pour ceux qui sortent, leurs familles, leurs enfants, leurs amis et divers proches.

Point n’est donc besoin pour ceux et celles qui jouissent bien dehors de leur liberté, d’avoir des réactions ou de tenir ici des propos (démagogiques ou fallacieux) politiciens. En un mot, la grâce a été accordée par le Président de la République et il vaut mieux tard que jamais.

Pour l’heure, il s’agit de saluer, comme il se doit, chaleureusement et bien sincèrement ce geste positif du Président de la République et qui va indiscutablement, « booster » tout le processus de réconciliation nationale et de colmatage des brèches depuis nos « palabres » et interminables affrontements, querelles et divisions nés de la crise post-électorale de 2010-2011.

 

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