Africains, Africaines de ce 21e siècle, troublé, agité, voilà Haïti, première République noire fondée en 1804 qui sombre et se meurt sous nos yeux, embués et larmoyants. Des gangs de voyous, bandits, criminels et tueurs etc. ont « attrapé » et pris ce pays en otage. L’Etat n’y est presque plus. Il a fondu, complètement disparu sous les diktats et décombres de ces hordes d’impitoyables voleurs et violeurs.
Oh, que j’ai mal ! Terriblement mal à ma peau et à ma race noire. Que ne dirait-on donc pas ici et là pour dénigrer, disqualifier et railler une fois de plus l’homme noir et ergoter, éructer et disserter sur son « incapacité » à gérer un pays, un État ? Or donc, cela participe de la légende toujours et du racisme séculaire anti-Noirs à travers le monde. C’est vrai que la patrie de l’iconique et inoubliable Toussaint Louverture n’a jamais été un long fleuve tranquille à travers des lustres.
Mais çà, c’est une autre affaire, une autre histoire qui, certes, peut, sur beaucoup de conséquences, séquelles et incidences, expliquer en partie des points de l’actualité du moment. Pour l’heure, que faire ? Comment faire pour qu’Haïti, symbole historique de l’homme noir et de sa race, ne disparaisse pas dans le chaos fatal et indescriptible ? Voilà des questions et des préoccupations qui interpellent et intéressent tous les Africains et tous les Noirs d’Afrique et d’ailleurs.
Vu la gravité et l’urgence à agir pour sauver Haïti, l’Union africaine (UA) et tous les Noirs du monde doivent, à présent, vite s’organiser et se coaliser pour aller sauver la République d’Haïti et voler au secours de nos frères et sœurs haïtiens en détresse et en désespoir, abandonnés et visiblement, lâchés et oubliés par les grands de ce monde. Ils n’ont pas la fibre intrinsèque de notre race.
De plus, chaque pays africain (ou carrément de Noirs) , à l’instar de ce que le Kenya et le Bénin ont déjà envisagé sur le plan policier et séculaire , devrait s’acquitter de ce qu’on pourrait appeler « l’impôt racial » ou « devoir moral » envers Haïti. C’est urgent. Le temps presse. Nous devons agir vite et bien, ici et maintenant, ensemble.Et ne l’oublions surtout pas, Haïti : au départ, c’était l’Afrique et des Noirs.
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