La question me brûle les lèvres et taraude mon esprit depuis toujours : nous autres africains, avons-nous un problème (congénital) avec la démocratie ?Voilà qu’à l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne du 26 octobre 2025, déjà l’on assiste à des déchirements, tiraillements et égarements-éparpillements sans fin, genre « cannibalisme politique ».Ça, c’est déjà au stade des partis politiques eux-mêmes, entre camarades et militants censés être ou provenir de la même maison ou comme on le dirait prosaïquement l’ivoirien, « de la même cour familiale ».
Le choix du porte-flambeau de la même famille déjà, pose problème et est, piteusement, matière à division et au ridicule qui tue ou ridiculise sans faire une tautologie. Si déjà à ce stade du processus, on sort le couteau et les machettes, qu’adviendra-t-il de la suite, quand arrivera la vraie et vive compétition avec les autres partis et formations politiques ? Seront-ce des chars d’assaut ou des missiles sol-air ?
A environ dix mois de l’élection présidentielle Ivoirienne proprement dite, il convient donc de savoir raison garder pour que ce grand moment ou cette « fête de la démocratie » ne se transforme en un immense et incandescent brasier ou même un génocide sans nom. Il est question, avant tout, à tous les niveaux, de respecter scrupuleusement le choix de tous et de chacun. Ni manœuvres, ni fraude, ni irrégularités, depuis le commencement jusqu’à la proclamation des résultats.
Il est évident et certain que le virage décisif et spectaculaire de 2025 que s’apprête à vivre la Côte d’Ivoire, commande et recommande, ainsi que l’a promis le Président de la République lors de son dernier message à la nation, que le scrutin soit réellement démocratique c’est-à-dire transparent, crédible, ouvert et honnête.
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