L’Impartial Par Par Yao Noël : Religion et Paix …

 

Coup sur coup,  deux grandes fêtes religieuses viennent d’être célébrées : celle des Pâques chrétiennes, le dimanche 17 avril, et celle de l’Aid El-Fitr  musulmane (fin du Ramadan), le lundi 2 mai. Foi, espérance et dévotion à Dieu ont, tour à tour, marqué ces deux événements religieux.

Belle occasion de célébrer aussi et rappeler l’amour du prochain, la fraternité humaine,  la tolérance, l’entente,  la cohabitation pacifique, bref, la paix tout court.

Dans notre monde actuel, traversé, miné, compromis voire mis à mal par toutes sortes d’antagonismes et de virulents et récurrents conflits religieux,  il n’est point superflu et superfétatoire de rappeler et ramener des millions de fidèles disséminés à travers la planète, à plus d’acceptation, de compréhension mutuelle, d’unité et de cohésion.

En effet, si la Religion met en relation et en communion tout croyant avec son être suprême, pourquoi donc les hommes et les femmes devraient-ils s’opposer, se quereller, s’entredéchirer , s’entre-tuer et s’occire mutuellement ?

Fort heureusement,  bien de pays et bien de dirigeants ont su éduquer leurs peuples et leurs nations à l’impérieuse et salutaire coexistence des différentes confessions religieuses.  C’est, partout,  la voie et le moyen sûr et privilégié de la paix à l’intérieur des États, dans le monde.

Dans un pays,  exemplaire sur ce plan- là comme la Côte d’Ivoire que nous connaissons le mieux,  le brassage et la cohésion religieuse ont atteint des niveaux de quasi perfection. chrétiens et musulmans se marient, fondent des familles, se fréquentent et se rencontrent, célèbrent des fêtes ensemble, mangent ensemble et , en cas de malheurs, pleurent ensemble,  etc. Il n’y a aucune animosité ni opposition entre chrétiens et musulmans en Côte d’Ivoire, sauf, très rarement et bien timidement, certaines velléités politiques bien isolées et très peu suivies ou encouragées.

La forte personnalité et l’indéniable et historique influence du premier Président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, sa grande volonté et sa détermination à construire et renforcer la nation, etc. ont fait le reste.

Voilà donc le constat.  Telle était, pour la paix religieuse,  la meilleure voie à suivre.  Cet exemple de cohésion doit être repris et répandu tant en Afrique que dans le reste du monde au nom de la paix et de la sécurité internationale.

On prie Dieu pour son propre salut et pour la paix intérieure et collective. Mais on ne tue pas et on ne doit pas tuer,  assassiner,  violer,  brûler, faire du mal et du tort au nom de Dieu.

En un mot, comme en cent, toute religion devra servir la paix, dans la tolérance, la fraternité et l’entente.

 

Laissez une réponse

Votre email ne sera pas publié