Sont-ce les effets ou les anomalies de la culture de l’oralité africaine qui font que, trop souvent sous nos tropiques, tout ce qui est écrit, tout texte réglementaire, législatif ou constitutionnel est ( presque) foulé aux pieds, ignoré voire violé?
Dans nos États africains, les péripéties constitutionnelles avec leur corollaire de tripatouillages et révisions inappropriés sont là qui en portent un éloquent témoignage.
Et pourtant, nonobstant notre tradition orale, la maxime est connue pour ce qui est de l’organisation de tout Etat moderne : « Verba volant, scripta manent » .Les paroles s’envolent, les écrits restent.
La Constitution et la loi, de façon générale et générique, doit être et demeurer l’unique boussole. Toute autre option ou orientation conduit à une sorte d’anarchie et de chaos politico-social. Dans l’intérêt de la paix, de la cohésion nationale, il est impérieux de veiller à un respect scrupuleux et religieux de la loi stricto sensu.
Dans l’Etat de droit et démocratique, tout part de la loi et tout revient à la loi, tout repose sur la loi.
Depuis des siècles, la vérité est que : « toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution »
»
Trois siècles après, cet article 16 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 conserve toute son actualité, toute sa valeur et toute sa pertinence.
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