Au moment où, à New York, se tient la 78e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le débat sur la place de l’Afrique dans la Maison de Verre de Manhattan, refait surface.
La question fondamentale reste surtout celle de la présence de l’Afrique au sein de l’important et prestigieux Conseil de sécurité au titre des membres permanents (05)
Depuis 1945, date de la création de cette instance mondiale, la marque de l’après-guerre reste présente et pesante avec les seuls vainqueurs de la deuxième guerre mondiale comme membres permanents (États-Unis d’Amérique, Grande Bretagne, France, URSS puis Russie, Chine).
Or, depuis l’historique conférence de San Francisco, de très nombreux pays africains ont accédé, à partir de 1960 surtout, à l’indépendance.
Ces États africains ont « peuplé » l’Assemblée générale de l’ONU mais aucun d’entre eux n’est présent comme membre permanent du Conseil de sécurité, chargé de la paix et de la sécurité internationale.
C’est une question de justice, de justesse démocratique.
L’Afrique veut et doit être représentée au sein de cet incontournable organe onusien.
C’est une affaire de démocratie internationale et de nouvelle architecture de la gouvernance mondiale en ces heures de redéfinition d’un nouvel ordre mondial plus que jamais fondé sur un multilatéralisme vrai, juste et sur « l’égalité souveraine des États ».
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