La Coupe du Monde de football, prestigieuse et inégalable fête planétaire a débuté le dimanche 20 novembre au Qatar. Ainsi pendant près d’un mois, l’humanité entière ou presque aura les yeux rivés sur ce petit mais riche territoire du Golfe. Au-delà de la passion que suscite le football, véritable « sport-roi » et présenté à juste titre comme tel, cette compétition se veut avant tout celle d’une humanité retrouvée et toujours en quête de solidarité et d’interdépendance.
C’est peu dire que le sport a pour première et insigne conséquence de rapprocher les nations, les peuples et les hommes. Le baron Pierre de Coubertin (1863- 1937) disait vrai et juste lorsqu’il estima et affirma un jour à propos des Jeux Olympiques que l’essentiel, au-delà des performances et victoires purement sportives, est d’y participer. Comme pour dire que le jeu en vaut la chandelle à tous les coups.
Aujourd’hui, face aux menaces, périls divers du monde, il est bon et utile que l’humanité ait l’occasion de se retrouver en un point fixe à l’occasion de manifestations sportives pour fraterniser et « jouer » et non pour s’occire.
A l’évidence, le sport de façon générale et le football en particulier est un appoint décisif de la diplomatie et des relations étatiques bien formelles et protocolaires pour la construction d’un monde de paix.
Qui ne souvient, en effet de la « diplomatie du ping-pong » qui, en 1971, permit aux États-Unis du président Richard Nixon et la Chine de Mao d’amorcer un dégel et des relations diplomatiques entre ces deux géants de la scène internationale en pleine guerre froide ? La réponse et la suite historique de ce premier déplacement de sportifs américains dans la Chine communiste sont connues de tous parce qu’elles ont abouti à une certaine détente sur l’échiquier mondial.
On peut donc le dire, au-delà de l’aspect ludique de la présente Coupe du monde de football, il y a un extraordinaire et profitable brassage des nations et des peuples. Le seul et véritable gagnant de cette compétition en mondovision, au-delà même du capitaine de l’équipe qui brandira le 18 décembre prochain le trophée à Doha, est et demeure, incontestablement, la race humaine rassemblée, solidaire et conviviale.
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