L’Impartial… Par Yao Noël : Où a-t-on rangé la diplomatie et le dialogue ?

C’est Carl von Clausewitz (1780 -1831), le théoricien de la guerre moderne qui nous enseigne que « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ».

A notre tour,  nous disons, au regard de l’actualité,  que la diplomatie ou la politique n’est que la continuation (ou la fin)  de la guerre par d’autres moyens.

 

Dans les dossiers brûlants de l’heure notamment et principalement le contentieux ivoiro-malien sur les 46 soldats ivoiriens toujours détenus au Mali, ni la violence verbale ni les invectives, coups de gueule et autres sorties malheureuses, malencontreuses, hasardeuses et injurieuses ne peuvent être une solution réelle et profitable entre pays voisins dans une Afrique toujours en quête et en lutte pour son unité, son intégration pour le progrès en vue du bien-être être de ses populations.

 

La diplomatie, le dialogue fraternel et constructif doivent prendre le pas sur les oukases et outrances langagières fracassantes.

C’est notre vénéré et immortel Félix Houphouët-Boigny qui s’en allait nous répétant, conseillant et nous recommandant la voie de la négociation dans tous conflits entre les hommes à l’exclusion de toute  « solution » violente,  armée et militaire.

 

Aujourd’hui pour dire l’essentiel, la Côte d’Ivoire et le Mali que la géographie, l’histoire, les langues, la culture etc. unissent , doivent éviter l’escalade et la rhétorique guerrière et belliqueuse afin de trouver une issue diplomatique et pacifique à ce qui les oppose ( très momentanément ). Au nom de leur passé commun, au nom  aussi et surtout de l’avenir, notamment celui des peuples malien et ivoirien .

 

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